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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 05:04
On a signalé q'un collectif  Drome anti loppsi 2  se met en place . Valence, le sujet sera abordé  Mercredi  à l'assemblée générale du collectif  chomeur-euse et précaire sans honte à 16h au   Squat 8 rue Brunet

 

LOPPSI 2




Voici en bref, des  éléments de cette loi de merde :

Bouts de loi, loi de charognards

Télé surveillance : Dans la même veine de mise sous contrôle de la population à laquelle on assiste de manière accélérée depuis la loi Perben I, en matière de vidéosurveillance - requalifiée de vidéoprotection ! - la loi prévoit de tripler le nombre de caméras (60000) et de «permettre aux services de police et de gendarmerie d'accéder aux images». On autorise des entreprises privées à mettre des caméras qui filmeront la voie publique, on étend de toutes façons la possibilité pour les autorités de placer des dispositifs de vidéosurveillance partout (et notamment pour les manifestations), les communes seront subventionnées pour installer leur «vidéoprotection».

Délit de vente à la sauvette : Elle n'était réprimée que par une amende atteignant maximum 750?, avec la LOPPSI II il est prévu de faire de cette pratique un délit, punissable de 6 mois de prison et de 3750 euros d'amende ! La chasse au pauvre a commencé.

«Citoyen relais» : Le «service volontaire citoyen», des citoyens au service de la police, des missions d'aide aux victimes mais aussi de surveillance du voisinage peuvent leur être confiées, délation des troubles à la tranquillité publique, des jeunes qui font l'école buissonnière ou qui occupent les halls.

Un amendement, le 196, prévoit d'ailleurs d'augmenter l'amende encourue pour l'occupation en réunion des espaces communs ou des parkings souterrains ou des toits des immeubles collectifs d'habitation, jusqu'à 1500?, et permet de prendre des mesures correctives ou éducatives à l'encontre des mineurs éventuellement impliqués ou de leurs parents. Quant aux majeurs, ils pourront être convoqués devant le tribunal de police.

Privatisation de la sécurité : Le texte prévoit de délivrer des pouvoirs de policiers à des agents de sécurité engagés par des boites privées, comme par exemple contrôler une identité. Les effectifs privés sont de 170000 salariés environ aujourd'hui et seront bientôt supérieurs aux effectifs publics de la police et de la gendarmerie - 220000.

Mineurs : Quelques points particulièrement choquants, par exemple la possibilité de comparution immédiate pour les mineurs délinquants sans passer par le juge des enfants. Ce point a été rejeté lors de l'examen du texte par le Sénat. L'Assemblée va-t-elle le réintroduire ? Concernant les mineurs aussi, l'instauration du couvre feu avec extension du contrat de responsabilité parentale créé en 2006.

Couvre feu : Attention si vous n'êtes pas joignables alors que votre enfant s'est fait attrapé dans la rue après 22h, il est instauré une ordonnance de placement du mineur prise par l'administration. Les inspecteurs d'académie sont chargés de ficher et de sanctionner jeunes décrocheurs et absentéistes.

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 14:36
Avec Loppsi 2 endiscution au Sénat le 28 janvier les policiers municipaux  
les membres des cadres d'emploi de la police municipale assurant la direction
fonctionnelle et opérationelle des services de la police municipale se voient
attribuer la qualité d'agents de police judiciaire. ça promet des bavures lisez
donc cet exemple
La police municipale frappe fort à la tête pour la fête des lumières


Publié le 17 janvier sur Rebellyon (photos) :
https://rebellyon.info/La-police-municipale-frappe-fort-a.html



Un homme de 31 ans a été si violemment agressé par des policiers
municipaux, le 10 décembre 2010, qu’il est tombé dans le coma et en a vu
36 chandelles pour les fêtes de la lumière de Collomb. Non contente
d’avoir causé de tels dégâts humains, la police municipale a l’audace
récemment de porter plainte contre cette personne qui n’a pu reprendre
son travail en l’obligeant en plus à faire de la garde à vue. C’est
vraiment n’importe quoi. On marche sur la tête à Lyon !
Voici son témoignage.


« Dans la soirée du 10 décembre 2010, vers 22h30, j’étais avec un ami
qui vendait des batonnets de lumière pour les fêtes des illuminations
dans le centre de Lyon. Nous étions dans la rue Edouard Herriot, et là
des policiers nationaux ont dit à mon ami de ranger tout ça. Il a dit
d’accord et c’est ce qu’il a fait. Nous nous dirigions vers la place des
Jacobins pour reprendre le métro.

La matraque lourde

C’est à ce moment-là sont allés en courant vers lui. J’ai fait demi-tour
et j’ai expliqué que nous étions en train de rentrer. Les policiers
municipaux se sont mis alors à parler mal, et sans dire bonsoir ils nous
ont demandé nos pièces d’identité. Plus tard, au moment où je
m’éloignai, un des policiers municipaux s’est mis à me tirer par le
col-back. Je me suis retourné. C’est à ce moment-là qu’un autre policier
municipal s’est mis à matraquer mon petit frère, qui se trouvait
également avec nous. Il le matraquait sans arrêt et enchaînait les coups
sur la cuisse et sur le bras. Il s’est mis tout de suite à pratiquer ce
matraquage sans aucune raison. Je me suis alors présenté vers lui et
c’est à ce moment précis qu’il m’a mis un tel violent coup de matraque
que je suis tombé et que je ne me suis pas relevé. C’était au tout début
de la rue Émile Zola qui donne sur la place des Jacobins. On voit sur la
chaussée tout le sang qui coule de ma tête… Pour me frapper de la sorte,
on aurait dit qu’il voulait me tuer !

Ils auraient pu me tuer !

En tout cas, on voit bien qu’ils n’auraient jamais dû faire ça, car les
policiers municipaux se sont empêtrés dans leurs dépositions, qui sont
pleines de contradictions. Il y a même une version policière, dans les
médias traditionnels, qui accrédite le fait que ce serait moi qui aurait
frappé au départ : ce qui est complètement faux ! Évidemment, ils font
tout pour se couvrir. C’est grave.

Je n’ai pas été auditionné. Simplement deux agents de la police
nationale sont venus me voir à l’hôpital de Grange-Blanche, mais j’étais
dans un sale état, et je leur ai expliqué brièvement, à demi-conscient,
ce qui m’était arrivé.

Je suis resté dans le coma, inanimé environ pendant 20 minutes, avant
que les pompiers arrivent. J’ai repris connaissance seulement dans le
véhicule des pompiers.

Ils étaient quatre policiers municipaux. Ils auraient pu me tuer !
Heureusement que peut-être mon bonnet a amorti le choc de la matraque.
Ce qui est grave, c’est qu’ils ne se sont pas souciés de moi. Ils ne
m’ont même pas mis en position latérale de sécurité, dans l’attente des
pompiers. Au contraire, le policier qui m’a frappé est allé se cacher en
montant son écharpe sur son visage. Un autre policier n’a trouvé rien de
mieux que mettre les menottes à mon frère, qui croyait que j’étais mort.
Puis d’enlever les menottes aussitôt après. Ces policiers municipaux
faisaient des gestes insensés.

Mon frère a beaucoup ramassé par les coups des policiers. Il a des
hématomes de partout sur la cuisse et le bras…

À la sortie de l’hôpital, nous sommes allés avec mon père, qui était
venu me chercher, porter plainte aussitôt à l’hôtel de police Marius
Berliet. La plainte a été reçue car cela concernait des policiers
municipaux. J’ai eu une première feuille de maladie avec 15 jours d’ITT,
qui seront vraisemblablement prolongés, car je ne suis pas en mesure de
travailler. Je n’arrive plus du tout à dormir, à peine deux heures par
nuit. Ils m’ont complètement traumatisé …alors que je n’ai rien fait de
mal. De plus, avec tous les points de suture que j’ai eu, j’aurai par la
suite une cicatrice et je risque de ne plus pouvoir faire mon travail
car je suis steward…

Une garde à vue plus tard et sans aucune raison

J’ai reçu un coup de téléphone du commissariat pour me présenter pour
soi-disant une simple audition qui ne va pas durer longtemps. Or le jour
du rendez-vous, et mon frère était aussi convoqué, le 13 janvier au
commissariat de la rue Condé, on m’a dit que j’étais mis en garde à vue
ainsi que mon frère, suite à la plainte de la police municipale.
Pourquoi la police raconte-t-elle de tels mensonges ? Pourquoi mettre en
garde à vue, alors que je me suis présenté à la police à leur demande ?
Pourquoi le policier qui a frappé n’a pas fait lui de garde à vue ?
Pourquoi mettre en garde à vue alors que tous les organismes officiels,
conseil constitutionnel, cour européenne des droits de l’homme, disent
qu’il y a trop de gardes à vue en France ?

Où est la justice en France quand il s’agit de policiers ?

Je suis resté de 13h55 jusqu’à 18h dans les locaux du commissariat. Le
policier municipal dit maintenant que je l’ai insulté de « connard »
alors que je ne prononce pas de tels mots. Et voilà comment il explique
son violent coup de matraque qui m’a mis par terre, la tête en sang : il
aurait voulu faire un balayage et étant déséquilibré, sa matraque a
malencontreusement touché ma tête !!! De plus je lui aurait donné des
coups de pieds et des coups de poings, alors que suis tombé dans les
pommes aussitôt.

C’est vraiment très plausible !

Je suis convoqué pour le jugement de la plainte du policier municipal le
lundi 7 mars 2011 à 14h au Tribunal rue Servient, et je serai défendu
par l’avocat Me Métaxas. Alors pour que ma plainte vis à vis de celui
qui m’a mis dans un tel état grave, il n’y a pas encore de convocation…
Cela sera peut-être dans 2 ou 3 ans. Voilà comment se passe la justice
française. La justice est-elle au service de la police en France ? »





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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 07:00

Nous vivons tous dans une société capitaliste,ayant poussé cette porte , j'aperçoit le complexe de Geoerges Besse 2 et la veillisante centrale Nucléaire du Tricastin.  Pourquoi je raconte cette histoire connu par tout le monde, mais on a pensé de  pousser à la fermeture  de  la centrale nucléaire du Tricastin, on avait pensé proposer  la transformation  du réacteur nucléaire  en un procédé utilisant du Gaz. La question que je pose aux opposants de l'exploitation du Gaz shisteux qui permettra la fin de la centrale nucléaire du tricastin ( une des plus vielle de France) Bon comme on dit c'est un choix Cornélien pour les opposant-e-s au Nucléaire isolé-e-s dans la vallée  du Rhones ( avec PCB).

Comme une odeur de souffre au milieu du gaz… « Si ce projet devait se réaliser, ce serait une sorte d’apocalypse », annonce d’emblée Anne-Marie Letort, farouche opposante à l’exploitation de gisements de gaz et membre depuis quarante ans de l’APAL (association pour l’aménagement du Larzac).

Fin décembre, Anne-Marie Letort, résidant à Sauclières (Aveyron), a assisté à la réunion publique à St-Jean-du-Bruel, en présence de militants de la mouvance larzacienne, dont l’eurodéputé José Bové, mais aussi les maires de Sauclières, St-Jean-du-Bruel, de Nant, et l’ONG « Les amis de la Terre ». Une réunion « touchante et très pédagogique, qui aura rassemblé de nombreuses personnes de tous horizons (commerçants, habitants, élus, spéléologues…) pour s’informer et résister. Le Larzac ne veut pas voir réduit à néant son bonheur de vivre. Le climat de résistance est très affirmé. D’autant qu’aucune concertation de la population n’a eu lieu… ».

Lors de la réunion, des diapositives ont défilé sur les destructions causées aux États-Unis et au Canada par l’exploitation de ces gisements de gaz : forêts rasées, aménagement de routes, sol parsemé de puits, énorme consommation d’eau pour l’extraction, utilisation de produits chimiques, terres et nappes phréatiques polluées… « Des apprentis sorciers affirment que les conséquences seront moindres pour le Larzac. Mensonge ! », peste Anne-Marie Letord.

L’Aveyron ne sera pas le seul département touché. « Le Sud est menacé. Notamment les Cévennes et la Lozère, sanctuaires et territoires sacrés à la nature préservée, essentiels à la respiration de l’humanité. Tout cela au nom de quoi ? Le profit. » De plus, GDF-Suez et Schuepbach Energy « argueront qu’elles créeront des emplois ici. Mais elles viendront avec leur personnel et leur matériel ! », regrette Anne-Marie. Une étude sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l’exploitation a été exigée par l’ONG « Les amis de la Terre ». Une pétition au niveau des régions concernées, la création d’un comité de surveillance sur le Larzac ou un jumelage entre Nant, St-Jean-du-Bruel et des communes canadiennes ou américaines impactées par les gisements sont évoqués.

Prospections sous les chênes truffiers du Lot ?

Jusqu’à présent, le département du Lot était connu pour ses prospections sous les chênes truffiers. Mais la société anglaise 3Legs Oil and Gas, dont le siège social se situe dans l’île de Man, a demandé un permis d’exploration pour le gaz de shiste au mois d’août dernier. La demande de permis, dit « permis de Cahors », porte sur 5 710 km2. Supérieur à la superficie de tout le département !

Dans la demande de « permis de Cahors », qui figure au Journal officiel du 24 août dernier, la société englobe une partie des départements de l’Aveyron, de la Dordogne, du Lot, du Tarn et de Tarn-et-Garonne. Ce qui est vaste…

À l’heure actuelle, on ignore si le permis de prospection a été accordé. Au conseil général du Lot, les élus ne sont pas informés.

Mais les associations écologistes sont déjà mobilisées. Laurent Cougnoux, qui dirige la revue « Le Lot en action », a déjà publié quelques articles sur les extractions de gaz de schiste aux États-Unis : « C’est une aberration écologique », dit-il.

Les associations savent que la course aux gaz de schiste a déjà commencé en France. Alors pourquoi pas dans le département du Lot qui est ciblé par la société 3Legs Oil and Gas. « Nous n’avons pas d’informations précises, déplore Laurent Cougnoux. Selon lui, le « permis de Cahors » pourrait peut-être concerner le secteur de la Bouriane ou le Ségala dans le département. Mais qui cherche ne trouve pas forcément. En 1994, Elf Aquitaine avait fait des sondages dans le sous-sol du village lotois de Sabadel pour trouver du gaz. En vain. « Les techniciens ont foré jusqu’à 3 400 m, et ils ont arrêté », se souvient l’ancien maire de Sabadel Camille Caussanel.

La compagnie pétrolière a laissé la plate-forme sur place. Qui reste inutilisée.

« Il va y avoir une levée de bouclier ! »

José Bové, député européen Europe Écologie, vit sur le Larzac. Quarante ans après, le Larzac se prépare-t-il à une nouvelle mobilisation ? Ce n’est pas seulement sur le plateau, mais bien au-delà, de Montélimar aux portes de Montpellier que les gens vont se mobiliser ! La réunion du 21 décembre à Saint-Jean-du-Bruel a été le lancement de cette campagne pour faire stopper les prospections. Nous voulons un débat public, un moratoire sur les autorisations de prospections.

Pourquoi vous opposez-vous à ces prospections ?

Si les projets vont à leur terme, ils modifieront la vie rurale, agricole, le paysage du Larzac ! Extraire ce gaz des schistes suppose des forages très serrés, des routes de 15 mètres de large. De grandes infrastructures, comme des lieux de stockage pour l’eau polluée, des bassins grands comme des terrains de foot…

Aux États-Unis et au Canada, les problèmes les plus importants concernent la pollution des nappes phréatiques. On sait que les analyses ont montré des remontées d’uranium ; et pour l’instant il n’existe pas de filtre à uranium pour l’eau. Il y a beaucoup trop d’incertitudes. Je vous rappelle que le Larzac est le château d’eau du Grand Sud.

Mais ces forages ne pourraient-ils pas constituer une source de revenus pour le Larzac ?

Le sous-sol est propriété de l’État. En terme économique, il n’y aura pas de retombée sur le secteur. Et puis la question de l’énergie est complexe. Il faut d’abord lutter contre les gaspillages. On ne sait pas quelle sera la quantité de gaz produite, mais on sait que cette industrie sera aussi polluante que celle du charbon.

Alors, vous êtes sur le pied de guerre ?

Il va y avoir une levée de bouclier. Les élus, qui ont appris le projet par les médias, commencent aussi à se mobiliser. Jean-Louis Borloo, l’ancien ministre, n’a informé personne : ses services ont mis tout le monde devant le fait accompli. Nous ne pouvons pas accepter ces prospections sans un débat public.

Vent de révolte dans le Larzac

Quarante ans après leurs premiers combats sur le Larzac, les écologistes se préparent pour une nouvelle croisade. Les permis de recherches exclusifs accordés par l’État pour identifier les gisements de gaz de schiste, inquiètent les populations.

Gardarem lou Larzac… Quarante ans après, le slogan entend garder toute sa force, même si « l’adversaire » a changé de visage. Cette fois-ci, ce n’est plus contre l’extension du camp militaire que se battent les écologistes, mais bien contre les compagnies pétrolières qui viennent d’obtenir le feu vert de l’État pour rechercher de nouvelles poches de gaz de schiste. Certes, il ne s’agit pour l’instant que de permis exclusifs de recherche et non pas d’autorisations d’exploitation. Il n’empêche. Pour les défenseurs de la nature, il se prépare peut-être un véritable saccage des hauts plateaux aveyronnais et héraultais avec des techniques d’extraction très contestées puisqu’elles déstabilisent les sols et impliquent le recours à des substances chimiques.

Dans le Grand Sud de la France, les demandes d’exploration ne datent pas d’hier. La présence de gaz et de pétrole fait même partie intégrante de notre histoire énergétique entre les gisements de Lacq, de Ger, de Pecorade, ainsi que tous les sites de la région Aquitaine. Mais cette fois-ci, changement de décor : la Dreal (anciennement Drire) est saisie depuis un an de très nombreuses demandes émanant de firmes pétrolières de second ordre ou de géants comme Total pour identifier ce fameux gaz de schiste (lire par ailleurs).

En mars, l’ancien ministère Borloo a accordé pour trois ans un permis exclusif de recherches, dit « permis de Nant », à l’américain Schuepbach Energy. La zone concernée couvre 4 400 km2 en Aveyron. Dans le même temps, l’État attribuait à Total le permis de « Montélimar », dans la Drôme pour une surface équivalente, tandis qu’un troisième gisement possible doit être exploré tout autour d’Alès par le Suisse Mouvoli. Le même Schuepbach s’est associé à GDF Suez pour l’obtention d’un autre permis en Ardèche. Et le territoire lotois est concerné à son tour pour un territoire étendu qui couvre pas moins de 5 710 km2 !

Pourquoi l’extraction de ce gaz pour laquelle les pétroliers sont prêts à investir des millions d’euros resurgit-elle dans l’actualité ? La raréfaction des énergies fossiles n’est pas la seule explication. Les techniques employées, dont celle de la fracturation hydraulique, ont accompli un pas important, autorisant aujourd’hui l’exploitation de ce gaz prisonnier d’une roche peu accessible.

Et c’est justement ce qui inquiète les riverains potentiellement concernés. Les relevés sismiques par dynamitage, l’utilisation massive d’eau, la violence des systèmes de perforation, la perspective de voir émerger de très nombreux puits, la circulation inévitable de camions lourds dans des paysages encore préservés, sont refusés par une population très peu informée au demeurant de cette campagne de prospection tous azimuts.


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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 06:46

Après avoir reçu Camille  de vitry au cours d'un débat le 8 janvier 2011. Les militants du ministère de toutes les régularisation sont venus pour participer à cette grande journée.. Effectivement les militants du ministère .... vont à Dakar. Mais eux c'est auto financé en manifestant  avant d'arriver au FSM. Voilà le blog du Laboratioire a relayé les informations concernant le travail d'enquête de Camille de vitry.

 

Dans le cadre du processus de préparation du Forum Social Mondial à Dakar, une centaine de personnes, venues du Maroc, du Mali, du Sénégal, du Niger, du Togo ou encore d’Afrique du Sud, ont participé, ce dimanche 28 Novembre, au Forum africain sur les « Droits Culturels », organisé par le Forum des Alternatives Maroc (FMAS), Racines (représentant marocain du Réseau africain Arterial network) et le Collectif des Abattoirs, à la Fabrique Culturelle des Abattoirs de Casablanca.

 

Ce forum constituait un espace ouvert de débats, d’échanges et de discussions sur les questions de la culture comme un droit humain indissociable des autres droits, sur le rôle de la culture dans le développement et les politiques culturelles au Maroc et en Afrique.

L’objectif de cette rencontre était de réunir des acteurs culturels et de la société civile africains pour préparer une présence commune sur les « Droits culturels » lors du prochain Forum Social mondial qui aura lieu à Dakar (Sénégal) du 6 au 11 février 2010.

« Les différentes dimensions des droits culturels »

Hamouda Soubhi, du FMAS, a introduit la rencontre sur le thème « Culture et Forum Social Mondial » en inscrivant ce forum dans le processus des différents forums thématiques préparatoires au Forum Social Mondial qui ont eu lieu ou vont avoir lieu au cours de cette année dans la région Maghreb-Machrek : Forum des Mouvements Sociaux et des Forums Sociaux au Maghreb (Mars 2010 – Maroc), Forum Syndical Maghrébin (Mai 2010 - Algérie), Forum pour la Santé et l’Environnement et la Terre (Octobre 2010 - Egypte), Forum Mondial de l’Education (Octobre 2010 - Palestine), Forum Social des Associations et des Organisations Communautaires de Base (Octobre 2010 - Maroc), Forum sur les Droits des Femmes (Décembre 2010) et Forum sur l’Immigration (Décembre 2010 - Belgique).

Mamou Daffé, d’Arterial Network, a ensuite axé son intervention sur le thème « Culture et développement ». Il a mis l’accent sur les connexions qui existe entre les domaines culturel et économique. Il a présenté la culture comme un facteur de développement économique et social qui participe à la cohésion sociale et à l’intégration des catégories les plus défavorisées.

L’Afrique n’a pas été acteur de la première révolution industrielle, elle ne doit pas rater la deuxième, celle des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’Afrique doit développer de nouvelles stratégies pour être acteur de cette révolution. Il faut à la fois, inventorier les gisements et acteurs culturels mais aussi accompagner l’Etat et faire du lobbying pour une vraie stratégie culturelle. Au Mali, le secteur de la culture représente 2,4% du PIB et crée 5,9% des emplois, alors que le secteur des banques et assurances ne représente qu’1% du PIB. La culture est donc génératrice de richesses et constitue une opportunité pour l’Afrique.

Aadel Essaadani, du Collectif des Abattoirs, a parlé d’« Accès à la culture et démocratie ». Il a insisté sur l’importance d’aller vers les publics privés de l’accès à la culture, les personnes issues des quartiers populaires, défavorisés, isolés des lieux culturels… Il faut initier les gens à la culture, adapter les produits culturels au public marocain, intégrer la notion du « public » dans les programmations. La création constitue un potentiel important qui est inexploité faute un système d’exploitation pour fructifier le patrimoine culturel et architectural marocain. Tout cela est lié à l’absence de la culture dans les cursus scolaire.

Tijani Elhamzaoui, du Réseau amazigh pour la citoyenneté, a parlé de « Diversité culturelle et droits ». Selon lui, il y a deux sortes de luttes : celle pour la place de la culture marocaine par rapport à l’invasion de la culture occidentale et celle pour la question de la spécificité de la langue amazigh. Les grands festivals marocains affichent des invités de renommé internationale et ne laissent pas la place aux productions nationales. Les acteurs culturels et la société civile doivent faire pression sur l’Etat pour protéger la culture locale et lui donner une place et revoir le politique d’aides attribuées aux acteurs culturels. Le Maroc est en train de perdre ses langues et patrimoines culturels.

Ateliers de travail thématiques

L’après-midi a été consacré au travail en groupe autour de deux thématiques.

« Quelle stratégie pour installer la culture comme droit humain ? »

Les participants ont d’abord discuté de la question de l’éducation à la culture et à la création. Ils ont fait le constat que l’initiation aux arts et à la culture est quasiment absente des cursus scolaires, les beaux-arts ne sont pas enseignés à l’école. Ils ont également déploré le fait que le Ministère de la Culture et des Beaux-Arts est devenu seulement le Ministère de la Culture, la notion de beaux-arts a tout simplement été abandonnée. Bien qu’il existe certaines dynamiques artistiques et culturelles, les politiques ne donnent pas les moyens suffisants pour favoriser l’accès à la culture et à l’art. Les maisons de jeunes, les conservatoires, etc. sont gérés de façon très administrative.

Fort de ces constats, le groupe a formulé les propositions suivantes :

-  Ne pas attendre une décision politique mais la provoquer en faisant notamment un travail de plaidoyer basé sur des propositions d’alternatives, et développer un partenariat public/privé ;
-  Réaliser des interventions dans les écoles, dans les institutions culturelles, etc. ;
-  Mettre en place les Etats généraux de la culture (en présence d’acteurs étatiques, de la société civile et culturels), capitaliser sur les différentes initiatives existantes et les développer vers un service public de la culture ;
-  Responsabiliser les acteurs économiques en tant que relais d’influence et de financement pour développer la culture à l’école ;
-  Réfléchir pour rendre effectif le Pacte national pour la culture ;
-  Donner la priorité aux acteurs culturels pour la gestion des structures culturelles et artistiques ;
-  Revoir le cadre juridique et institutionnel de gestion de la culture au niveau national.

« Culture et forum social, quelle mobilisation africaine pour Dakar ? »

Le groupe a affirmé son souhaite de réaliser une mobilisation commune à Dakar au sein d’un espace où la culture sera posée en termes de droit humain et pas simplement en tant qu’animation culturelle. Plusieurs propositions ont été formulées dans ce sens :

-  Rassembler les acteurs culturels et de la société civile pour mener des actions communes dans le domaine culturel et artistique ;
-  Créer une synergie entre les acteurs d’Afrique et d’Amérique latine ;
-  Mettre en place un espace informatif avec de la documentation sur les expériences culturelles, les outils existants, etc.
-  Rédiger un texte qui rappelle les acquis et les perspectives ;
-  Elaborer à Dakar un plan d’action pour les deux années à veniren matière de politiques culturelles.

Suite à cette rencontre, une mailing-liste a été créée pour travailler plus concrètement sur la programmation et les aspects pratiques de la mobilisation qui aura lieu à Dakar. L’idée a été évoquée de mettre en place une « caravane » pour se rendre au forum.

Les droits culturels : des droits fondamentaux

A la fin du Forum les participants ont lancé un appel pour que les droits culturels soient reconnus comme des droits fondamentaux. Ils ont également appelé à :
-  La tenue d’assises nationales pour la culture au Maroc et dans d’autres pays ;
-  La prise en compte du droit dans la mouvance des forums sociaux ;
-  La concertation des acteurs culturels, des artistes, de la société civile pour développer ces travaux ;
-  L’adhésion à l’action mondiale qui travaille dans le même sens pour une culture démocratique qui respecte les droits ;
-  Le soutien aux actions des Abattoirs pour la sauvegarde du patrimoine et de l’architecture marocaine, mais aussi en tant que lieu d’expression artistique et de défense des droits culturels.

La journée s’est clôturée par la projection en avant première, du film amazigh « Tichka », en présence du réalisateur Rami Fijjaj.

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 14:45

 

Il est grand temps que toutes les résistances convergent, peu de militants ont pu être présent  samedi 15 janvier

devant la mairie de valence ( voir la photo du dauphiné libéré du 16 janvier page 10)contre la loi Loppsi 2. L e capitalisme tunisien n'était assez développé pour inventer  une tel horreur et le mettre en pratique.

 

 

« « Les chiens aboient, la caravane passe »
Fescht àm Hebel »

Je suis la maman de Victor, 5 ans,
et avec son papa, nous avons décidé de refuser le fichage de notre fils, via les
fichiers de l'Éducation Nationale et sa course à la performance et à la compétition.

Puisque ce fichage ne nous concerne qu'indirectement, pourquoi le refuser ?

Parce que jusqu'à ce qu'il soit adulte, nous devons le protéger dans son
présent, mais aussi dans son futur...
NOUS sommes RESPONSABLES de ce présent qui n'est autre que les racines de son futur.
Alors, nous nous sommes demandés pourquoi il fallait remplir cette fiche pour
qu'il puisse apprendre à lire, écrire, compter, développer sa curiosité, un sens
de l'analyse et de la critique constructive, le respect de l'autre... et surtout
pourquoi cette fiche devrait se retrouver dans un fichier national...???

Et vous, vous êtes posés la question de pourquoi et comment on fiche vos enfants ?

Au regard des dernières années et de l'actualité qui nous vendent de
l'insécurité et du contrôle en permanence, il est aisé de se projeter dans son
futur et ce à quoi pourront servir ces fichiers, une fois qu'ils seront passés
dans la "normalité" des démarches et procédures administratives à accomplir et à
accepter sans broncher :

Ces fichiers "scolaires" et leur répercussions vont en réalité bien au-delà de
sa seule scolarité : son comportement, sa vie familiale et ses évènements, sa
santé (physique et mentale), ses résultats et appréciations à chaque classe, les
coordonnées des personnes de son entourage (personne à prévenir ou autorisées à
la chercher à l'école), a-t-il eu besoin de soutien scolaire ou non...
La conservation de ces données a été réduite à 15 ans sous la pression des
organismes institutionnels de veille (CNIL, ONU..), elles étaient de 30 ans
auparavant (il suffirait d'un simple décret pour y revenir discrètement).

A terme, pour des raisons "éducatives", de "plein emploi" ou de "sécurité", ces
fichiers nationaux pourraient être consultés et utilisés par des officines de
cours privés, par les universités (en particulier les pôle d'excellence et de
compétitivité nouvellement étiquetées ainsi comme l'université de Strasbourg),
par les organismes/patrons recruteurs, et pourquoi par les assureurs...

Ainsi, Victor est "au soutien" en CP ou en retard en 4ème pour telle ou telle
matière : Nous recevrons de la pub pour des cours privés comme par enchantement
: L'éducation de notre fils sera devenu une marchandise à prospecter...et nous
de culpabiliser de ne peut-être pas pouvoir lui payer ses cours privés ou de
s'endetter avec un crédit facile à 18% pour lui payer ce que l'école publique de
la République "liberté, égalité, fraternité" est censée lui apporter
"démocratiquement" et gratuitement...

Ainsi, Victor a eu des difficultés en mathématiques en CE2 : Dommage,
l'université scientifique qu'il veut faire est très demandée, il faut bien faire
un tri et choisir un critère : elle ne prend donc que les élèves au parcours
sans accident en maths depuis la primaire...

Ainsi, Victor a eu des problème de comportement au début de ses années de
primaire : Dommage, le patron auquel il a envoyé une lettre de candidature a
besoin d'un chef d'équipe calme : Bagarreur et "asocial" vous étiez à 6 ans,
bagarreur et "asocial" vous serez à 32 ans, c'est bien connu...La patron va
prendre celui qui n'a jamais eu de problème de comportement (pas de bagarre ou
pas de timidité un peu trop marquée)

Ainsi Victor avait des difficultés avec les règles de l'école ou du collège :
Dommage, la police ne recrute que des fonctionnaires au passé docile... (note
perso : Tant mieux! ;-)

Ainsi Victor avait été bon dans le petit module d'initiation à la menuiserie en
éducation manuelle et technique en 3ème, ça tombe bien Pôle Emploi recrute pour
l'usine ikea à 90 km de là : on va le coller sur ce poste qu'il n'aura pas
intérêt à refuser, sinon radié, plus d'indemnités... Oui mais pourtant, il a un
diplôme d'informaticien... tant pis, flexibilité oblige !

Ainsi Victor veut prendre une assurance vie : Il est noté sur sa fiche qu'il a
été souvent absent pour bronchite à répétition : pas bon ces antécédents là...on
va lui demander une surplus de cotisation...

Ainsi Victor vient d'être papa : Au regard de son dossier, il a eu une enfance
perturbée par la séparation de ses parents, le militantisme de sa mère, le
chômage de son père, le décès de son grand-père dû à l'alcoolisme, etc...hum,
hum...il n'a pas eu l'exemple d'une bonne et morale éducation : il va devoir
suivre un stage de parentalité obligatoire (note : ce n'est pas de la fiction,
cela existe déjà (depuis 2007) et peut vous être imposé, via un juge, par le
maire et le "conseil des devoirs et de la famille" s'il a repéré que vous et
votre enfant aviez des problèmes, cela s'appelle les "mesures éducatives":
renseignez-vous...)

Et sans oublier le petit copain africain de Victor avec lequel il jouait tout le
temps dans la cours depuis la maternelle jusqu'au 1er trimestre du CP... juste
avant les vacances de la Toussaint : Ses parents, demandeurs d'asile, avaient
bien remplis consciencieusement les papiers d'inscription en CP à la rentrée
(car en France, pour être bien intégré, faut faire tout comme on nous demande,
faut faire comme les français et remplir tout le temps des tas de paperasses).
La directrice avait bien rentré toutes les données dans le fichier qui a été
transmis ensuite aux instances nationales de l'éducation : y'avait même

l'adresse du petit... ça tombe bien, la police a pu arrêter plus facilement ses
parents à leur domicile, et pendant ce temps d'autres policiers ont dû aller
chercher le copain africain de Victor dans sa salle de classe... Victor, il a eu
un peu peur quand ils sont arrivés, il a cru qu'il y avait un dangereux
bandit...maintenant il ne sait pas très bien si son copain africian était un
bandit, car il est dans "un endroit qui s'appelle "centre de rétention" mais
que, même s'il y a des monsieur en uniforme, des grilles, des caméras, et qu'il
a pas le droit de sortir, bah y paraît que c'est pas comme une prison"... Mais
en tout cas, maintenant à l'école sa chaise est vide, et dans la cours Victor
s'ennuie : y'a que son copain africain qui aimait autant que lui faire des
tunnels dans le sable...
Note : Ceci se passe en France depuis 2006...et notamment à la mise en place de
ce fichier quand il y avait encore la case nationalité à remplir (qui a été
retiré sous la pression, entre autres, du conseil de l'onu pour les droits de
l'enfant)

Si vous avez lu jusqu'ici : merci mais ce n'est pas un cadeau que je vous ai
fait parce que maintenant, vous ne pourrez plus jamais dire que vous ne saviez
pas...

L'information, faut pas seulement l'avaler tout prête à consommer et vendue par
Jean-Pierre Pernaud and co : être des assistés de l'information, c'est prendre
le risque d'être manipulé, trompé et c'est déjà le cas, alors réveillez-vous !
Cliquez ailleurs que sur le site de la redoute pour commander ou sur facebook
pour tchater de votre collègue ;-) Vous pouvez aussi cliquer sur les liens
ci-dessous : ah bah oui, y'a de la lecture...oui faut chercher à comprendre...un
peu comme ce que nous demandons à nos enfants pour leurs devoirs :-)
Alors, et nous, nos devoirs vis-à-vis de l'être humain, de l'adulte en devenir
que notre enfant est dans cette société ? On les fait quand nos devoirs ? et au
moins, on s'interroge, on fouille l'info pour nous faire notre propre avis et
décider en fonction et en tant que "responsables légaux" de nos enfants ?

Lien vers la Ligue des Droits de l'Homme qui explique ce qu'est le fichier
Base-élève et la BNIE dans lequel TOUS nos enfants sont inscrits dès la
primaire, voire la maternelle = "base élève pour les nuls" :
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4212
Et pour les plus courageux, en voici un autre piste plus compléte :

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4227

Lien vers le Collectif National de Résistance à Base Elève (CBRBE) composé de
parents, d'instits et autres professionnels, simple groupes de parents,
organisations (associations, syndicats...) :
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/

Lien vers un réseau de résistance instits et parents :
http://ecole.en.danger.villefranche.over-blog.com

et leur appel contre les "très controversées et suspectes évaluations en CM2" :
http://resistancepedagogique.org/site/blog.php?lng=fr&sel=pg&pg=389

et là c'est pour lutter tous ensemble:
http://www.agnationale.org
Bonne lecture,

A., peut-être militante, mais aussi et surtout, maman qui ne s'inquiète

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 09:50

lien vers l'article et beaucoup de renseignements :des  actions urgentes internationales

  http://orez.kofele.org/espanol/article/accion-urgente-no-al-proyecto

Envoyer un e-mail aux autorités argentines et canadiennes d'exprimer votre soutien au peuple de Andalgalá    Agua Rica: 

Cette première semaine de septembre marque l'expiration de l'ultimatum lancé par les habitants d'Andalgala (Province de Catamarca, Argentine) à l'entreprise canadienne Yamana Gold pour qu'elle se retire de la ville. Les habitants d'Andalgala, qui souffrent déjà des impacts de l'exploitation minière Bajo de la Alumbrera située à 35 kilomètres de la ville à vol d'oiseau, sont, dans leur grande majorité, en total désaccord avec les projets miniers en cours de lancement, dont celui d'Agua Rica (projet d'exploitation de cuivre, d'or et de molybdène, à 16 km de la ville), celui de Filo Colorado (exploitation d'uranium, à 9 km) et tous les autres projets de prospection minière qui recouvrent la quasi-intégralité de la superficie de la ville (l'un d'entre eux, dénommé Pilciao 16, se trouve sous la place principale !).

Les voisins autoconvoqués d'Andalgala, qui, depuis le 14 décembre 2009, ont formé une assemblée permanente (l'assemblée de l'Algarrobo), ont été brutalement réprimés le 15 février par la police et l'infanterie. Aujourd'hui, nombre d'entre eux sont prêts à donner leur vie afin d'empêcher ces exploitations destructrices. Le risque d'une nouvelle répression est réel. Aujourd'hui, plus que jamais, il s'agit de démontrer aux autorités et à l'entreprise Yamana Gold, qu'il n'existe pas à Andalgala de « Licence sociale » (l'accord de la communauté) pour l'activité minière.

La participation de chacun d'entre vous est importante, non seulement pour affirmer votre soutien aux auto-convoqués d'Andalgala, mais aussi pour montrer que depuis l'Argentine, depuis l'Amérique du Sud, et depuis le monde entier, nous sommes préoccupés et concernés par ce qui va se passer à Andalgala lors des prochains jours.

Non à un second 15 février !

Merci pour votre soutien et votre participation ! Interpellons les autorités argentines concernées et l'équipe dirigeante de l'entreprise Yamana Gold en leur envoyant un courrier électronique.

Appel de l'Assemblée de l'Algarrobo

Agua Rica Yamana Gold est une entreprise multinationale aux capitaux majoritairement canadiens qui projette de s´installer sur le Nevado Del Aconquija (sanctuaire de la nature, essence de notre culture et source d'eau), à seulement 16 km du centre de la ville d´Andalgala.

Les voisins autoconvoqués de Andalgala disent "Oui à la vie et Non à l´industrie minière".

En Catamarca, une province du Nord-Ouest argentin, nous connaissons déjà les effets néfastes de l´industrie minière : après 15 années d´exploitation, la mine Bajo la Alumbrera, avec ses 2 km de profondeur, ne laisse derrière elle que promesses, déceptions, destructions, maladies, corruption ... et contamination.

La souffrance d'un peuple pour l´enrichissement d´un petit nombre...

Entre le Chili et l´Argentine, sur la Cordillère des Andes - système de captation de l´eau douce, fondamental pour l´écosystème mondial -, on compte près de 600 projets de mines à ciel ouvert risquant de saccager les montagnes, les cours d´eau, mais aussi les glaciers. L´Assemblée El Algarrobo d'Andalgala s´oppose à ces projets pour défendre l´eau, de véritables sources de travail, les économies régionales, les cultures locales, ainsi que les droits de la nature et de l´homme. Les gouvernements nationaux, provinciaux et municipaux, bien souvent complices des entreprises multinationales, regardent du côté opposé parce qu'ils font des affaires ! Loin de défendre le peuple, en recourant à la violente d'Etat, ils criminalisent les protestations. En respectant la devise « diviser pour mieux régner », ils affrontent les voisins auto-convoqués, les familles et le peuple.

L´eau est un droit de l'homme! Qu'Agua Rica- Yamana Gold s'en aille! Assez de cette industrie minière polluante et destructrice ! Participez à cette campagne à nos côtés. Merci.

Dans la première semaine de Septembre est la période se terminant donné aux habitants de Andalgalá (province de Catamarca, Argentine) entreprise Yamana Gold mines de se retirer de la ville. Les mêmes personnes qui souffrent déjà les impacts de la mine Alumbrera vertu, situé à 35 km de ligne droite de la ville sont pour la plupart en désaccord avec les projets d'exploitation minière, y compris le Projet Agua Rica (exploitation prévue de cuivre, de molybdène et d'or, 16 km), le Colorado Filo (extraction de l'uranium, 9 km) et de creuser d'autres projets portant sur la totalité de la ville (l'un d'eux, appelé Pilciao 16, situé sous la place principale!). Les résidents préoccupés par les problèmes, depuis le 14 Décembre, formant un assemblage permanent (l'Assemblée du Algarrobo) ont été brutalement réprimés le 15 Février par la police et le corps d'infanterie. Aujourd'hui, beaucoup d'entre eux sont prêts à donner sa vie pour empêcher l'exploitation minière. Le risque d'une nouvelle répression est bien réelle. Aujourd'hui plus que jamais, cherche à démontrer à la société et les autorités y en Andalgalá permis social pour l'exploitation minière. La participation de chacun de vous est important non seulement pour exprimer leur soutien à Andalgalá voisins, mais aussi de montrer que d'ailleurs en Argentine, en Amérique latine et le monde sont concernés et conscients de ce qui se passera dans Andalgalá les prochains jours. Essayez d'éviter une autre Février 15!

Merci pour votre intérêt et la participation. ENVOYEZ UN COURRIEL À AUTORDIDADES. Appel de l'Assemblée Algarrobo

voisins Andalgalá dire si la vie, pas la pollution minière méga.

 

 

 

7 janvier 2011 10:26 Avec l'existence de trois mesures de précaution émis par la Cour fédérale de San Juan, le Dr Miguel Angel Galvez, qui a suspendu l'application de la loi 26 639 dans la province, nous demandons aux autorités d'agir défense de l'État, étant donné qu'il vise la protection d'un homme droit collectif et que le droit à l'eau, et a été sanctionné en vertu de notre Constitution.

Buenos Aires 3 Janvier 2010

COMMUNIQUÉ Les organisations signataires s'inquiètent de la mise en œuvre de la «loi sur le budget minimum pour la préservation des glaciers et périglaciaires Environnement" (la loi nationale 26.639).

En présence de trois mesures de précaution émis par la Cour fédérale de San Juan, le Dr Miguel Angel Galvez, qui a suspendu l'application de la loi 26.639 dans la province, nous exhortons les autorités à agir pour la défense de la règle, étant donné que il cherche la protection d'un droit humain collectif et que le droit à l'eau, et a été sanctionné en vertu de notre Constitution.

Les actions judiciaires engagées est inconnu à la Constitution et l'interprétation harmonieuse et globale à donner à ses dispositions, y compris l'article 41 (clause de l'environnement) et 124 (propriété originale des ressources naturelles).

Il existe une grave insuffisance dans la résolution judiciaire de l'affaire, dans la mesure où il ne répond pas à l'interprétation ci-dessus, ni de la loi générale sur l'environnement, a également ignoré par la loi du plus haut tribunal du pays dans les cas d'une grande importance publique.

Nous observons également une pression intense de la part explicitement les entreprises et certains gouvernements provinciaux à mettre en doute l'applicabilité de la règle. C'est pour cette raison que nous exhortons le gouvernement et les autorités exécutives et judiciaires des provinces à assumer la pleine responsabilité de la promulgation de la loi 26.639.

À cet égard, et par rapport à l'exécutif national, nous considérons qu'il est une priorité à la réglementation de la loi 26.639 est effectuée dans les 90 jours de sa publication au Journal officiel, tel que prévu par l'article 17; terme ont commencé effet de Octobre 28, 2010.

Il est aussi extrêmement important de respecter les délais fixés à l'article 15 de la Loi. Il est institué «au plus tard 60 jours après la promulgation» de la norme pour la IANIGLA - en charge de la mise en œuvre de l'Inventaire national des Glaciers, de soumettre au Secrétariat de l'Environnement et du développement durable de la Nation "un calendrier pour la réalisation de l'inventaire, qui doit commencer immédiatement dans les domaines où, par l'existence d'activités visées à l'article 6, sont considérés comme une priorité. " Ce terme est entré en vigueur le Septembre 30, 2010. Après avoir fait le calendrier, doit être fait dans ces domaines, "l'inventaire au sens de l'article 3 dans un délai ne peut dépasser cent vingt (180) jours."

Enfin, il est également essentiel pour la bonne exécution des activités relevant de la première phase de mise en œuvre de la loi que le IANIGLA a les ressources financières pour développer cette tâche. En ce sens, il est nécessaire que le gouvernement, par l'Autorité, en veillant à la disponibilité rapide de ces ressources pour la loi peut être appliquée dans toutes les tailles.

Les organisations d' amis * de la Terre Argentine

* Association de droit de l'environnement de l'Argentine (AAdeAA)

Solidarité de sensibilisation *

* Dialogue pour la nature

* Environnement et des Ressources naturelles de la Fondation (FARN)

* Projet Changement climatique Fondation

Greenpeace Argentine *

ler plus http://www.noalamina.org/mineria-ar ...

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 09:21

 

 

La ville est assiégée depuis hier matin. Il y a environ quatre compagnies de CRS, plus peut-être une de gendarmerie. Les boulevards sont tous bouclés depuis vendredi matin. Depuis jeudi soir, des barrages ont été instaurés aux sorties des autoroutes (contrôle d’identité au fasciès). Ce soir, il y aurait encore de l’agitation et des affrontements en ville. L’hélicoptère qui est intervenu en fin de manif vole toujours au dessus de Tours à 19h30.  

Quelques vidéos sur le web :

 


 


La manif a regroupé entre 1500 et 3000 personnes, principalement l’extrême-gauche et les libertaires, avec quelques soc’-dem.Le cortège s'était ébranlé peu avant 15H00 en direction de la place Jean-Jaurès derrière une grande banderole proclamant «Ensemble contre l'extrême-droite». Cette place centrale de Tours est située à quelques centaines de mètres du centre des congrès où s'est ouvert ce matin le congrès national du FN. La manif s’est arrêtée place Jean Jaurès, non loin du palais des congrès où le FN fait son assemblée. Les militants ont fait face au barrage des forces de l’ordre (grille anti-émeutes, fourgonnette, CRS en tenue de robocop). Après des jets de pierres, de bouteilles et de pétards, les CRS ont balancé une bonne dizaine de grenades lacrymogènes d’un seul coup. Des lacrymos sont aussi «tombées» du toit de la mairie. La dispersion de la manifestation a été accompagnée de nombreux tirs de grenades lacrymogènes Plus tard, deux ou trois camions lance eau sont intervenus sur la place, avec des fourgons, et des CRS à pied pour vider tout le monde.  Une poignée de manifestants dont certains cagoulés eurent lancé pavés, canettes, pétards et fumigènes en direction des forces de l'ordre repliées derrière des murs anti-émeutes.

Ce soir, il y aurait encore de l’agitation et des affrontements en ville. L’hélicoptère qui est intervenu en fin de manif vole toujours au dessus de Tours à 19h30.

 

25 manifestants ont été interpellés. Malgré les consignes de dispersion, quelques dizaines de manifestants ont continué à faire face aux forces de police peu après 16H30.

 



 

La manifestation était organisée par un collectif d'environ 25 associations, syndicats et partis de gauche. Les autorités, pour prévenir toute violence de la part de groupes extrémistes, avaient mis en place un impressionnant dispositif de sécurité, notamment autour du centre des congrès. Plusieurs centaines de CRS et gendarmes mobiles ont été appelés en renfort pour le week-end et les abords du centre des congrès ont été bouclés.

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 08:28

Chronique de la deuxième journée du procès "pummarola"

photo de l'action

sangue soldi e pummarola


le prix du sang et pummarola
le prix du sang et pummarola

jeudi 13 Janvier  a été tenue le deuxième jour du procès qui voit la barre de six anarchistes accusés de contamination des initiatives bâtiment historique à Turin contre le G8.

le procureur  Anthony Rinaudo, chasseur infatigable des anarchistes, méprisant le risque du ridicule, accusant les compagnons des crimes, paragraphe 81, 110, 639 paragraphe 2 en raison de mesures d'exécution au cours de la même partie épisode pénale (...) du barbouillé et défiguré un bâtiment via Fanti 17, partie d'un immeuble partiellement construit en 1700 et donc considérées comme présentant un intérêt historique, où le siège du Centre des congrès de Turin industrielle de l'Union. "

Tous pour un seau de tomates et un peu de "paquets de faux billets jetés sur le trottoir devant la porte du palais des maîtres.

 

les témoins à charge ont été entendus, un policier un carabinier de la ROS ( service secret) et deux cadres  industrielle de l'Union et les deux experts de la défense. Le policier, même si nous mettons l'ensemble, pas pour gonfler l'affaire, les deux employés de l'Union industrielle ont en effet nié avoir subi aucun dommage.

Les experts de la défense ont montré un long rapport technique démontre que le bâtiment en Via Fanti, construite soixante belle, n'est ni «historique» ou sous tutelle, car il n'est pas «historique», ni protégé le bâtiment voisin de la dix-septième siècle Via Vela.

 

Les camarades ont fait une déclaration volontaire par la lecture d'un document sur les raisons de l'action contre le G8 en Juillet 2009.

 

Le procès a été reporté jusqu'au 6 avril pour les plaidoiries et la décision.

 

Voici le texte lu à l'audience hier.

L'aigle a commencé à 8 Juillet 2009 Réunion du G8.

Aquila maîtres du monde ont fait leur défilé dans les ruines de la ville détruite par le séisme. Les gens dans une tente entourée par des hommes armés, le puissant dans une caserne / millionnaire forteresse. Creepy choses. Un G8 sous les décombres. Métaphore d'un temps réel marquée par la férocité et la force, la guerre et la misère, du banquet d'une minorité de ricchiepotenti sur les épaules de la majorité.

Même une arrogance qui est masqué derrière la rhétorique, même pas prétendre les bons sentiments.

L'Aquila est un symbole inquiétant d'un avenir qui est déjà présent. Une population entière sous contrôle, alors que les suspects habituels construire des fortunes «humanitaire».

Nous ne pouvons rester silencieux devant les débris devient une scène pour les puissants, alors que tant de gens dans le tremblement de terre qui avait perdu des êtres chers, maison, au travail, de l'espoir d'un avenir, il a souffert sous les tentes, les camps de prisonniers militarisée.

Nous ne pouvons pas rester silencieux devant une ville fermée, bouclé et gardé par des hommes armés, parce que personne ne veut reconstruire, refaire un coût historique et ne pas faire.

Nous ne pouvons rester silencieux devant la parade des politiciens et des fixateurs qui se préparent à diviser le gâteau juteux après le tremblement de terre.

Il ne peut pas se taire quand les chefs de gouvernement plus fort que discuter du sort des six milliards de la terre des êtres humains, indépendamment, comme un sommet du G8 au sommet du G8, la grande majorité des habitants de la planète et à peine à survivre avec moins d'un couple dollars par jour.

Il ne peut pas se taire et nous n'avons pas gardé le silence.

Nous avons voulu rappeler que les personnes ayant une commune a profité de la «reconstruction», la nouvelle ville ont été les mêmes que ceux qui ont été engraissés pour construire des maisons avec du sable qui descend. Comment pouvons-nous oublier l'hôpital S. Salvatore, tout nouveau, tout juste de terminer dall'Impregilo, s'est effondré comme un château de cartes?

Comment pouvons-nous oublier que la richesse des patrons sont construits avec la sueur et le sang de personnes de vivre, de travailler? Chaque jour, chaque heure, un endroit où quelqu'un meurt au travail.

 

Dans la soirée du 7, nous Juillet avait une initiative visant à protester devant le siège de l'Union industrielle dans la via Fanti. Sur la porte extérieure de l'immeuble nous avons accroché une banderole blanche avec les mots «G8: la guerre, l'esclavage, l'oppression», signé FAI.

Sur le trottoir devant la porte extérieure du bâtiment nous avons jeté un seau de tomates, quelques paquets qui ont imité les notes de 20, 50, 100 € et une douzaine de sacs remplis de papier bleu en dehors du symbole de l'euro.

L'action, bien symbolique - le bâtiment qui abrite l'Union industrielle n'a même pas été touché - était destiné à attirer l'attention sur le sommet du G8, les responsabilités hiérarchiques à la majorité de la population de la planète, vouée pauvreté et l'oppression. Un petit geste pour briser le mur gris de l'information, qui raconte l'histoire d'un monde de bande dessinée faux et indécent.

Cela semble indiquer la nullité de l'opposition et la contradiction entre les allégations selon lesquelles nous sommes confrontés et la dynamique concrète des faits, comme cela est déjà manifeste depuis la description donnée par l'accusation.

Cela est démontré par les photos prises à l'occasion, nous avons produit.

Si nous sommes ici aujourd'hui dans cette salle de tribunal, si nous sommes accusés d'un crime que nous n'avons pas commis, les raisons sont tous dans nos idées. Ce sont corrosives à l'ordre qui régit ce monde de fous. Ces sont corrosives pour les couloirs du pouvoir.

Si vous avez commandé est ce que nous avons dit et écrit pas pour un seau de tomates sur le trottoir.

 

Pour info et contacts:

 Fédération anarchiste  de Turin

Palerme Corso 46


fai_to@inrete.it - 338 6594361

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 16:20

Un jeune en colère: «je ne suis pas sorti pour l’huile et le sucre !»Merouane Korso , Maghreb Emergent, 10 Janvier 2011

Les clameurs des jeunes qui sont sortis un peu partout en Algérie pour crier leur “ras le bol” devant une vie sans lendemains s’estompent progressivement. A Tazmalt, en Kabylie, ou à Bab el Oued à Alger, comme à Chteibo à Oran, il y a eu de la “casse”, du pillage. Le gouvernement a répondu en faisant baisser le prix du sucre et de l’huile. Cela ne réduit pas la colère de Kheirredine, un jeune manifestant qui prend de revers la lecture officielle des évènements.

Le Show Room de Renault à Bab El Oued, complètement calciné, donne une idée de la violence de l’attaque de centaines de jeunes qui, dans la soirée de jeudi dernier, avaient pris possession de ce quartier de plus d’un million d’habitants. Le mouvement de révolte, parti dans la matinée de jeudi d’Oran s’est propagé, vendredi et samedi dans toutes les grandes et moyennes villes du pays, y compris celle du sud comme Ouargla et Béchar, puis les villages et quelques douars isolés, comme celui de Magtaa Kheira, près de Koléa.

Même le site de Hassi R’mel né autour de l’activité gazière a eu droit à sa nuit bleue. Mais pourquoi donc cette irruption de colère ? Le gouvernement a répondu sur le terrain du prix des produits de base ; l’huile et le sucre en particulier. Des jeunes qui ont participé aux heurts avec la police reprennent la parole avec le retour au calme. L’un d’eux, Kheiredine, étudiant en sciences politiques, proche des émeutiers parle pour ses amis : “Les jeunes sont sortis manifester leur colère contre leur mal vie, des perspectives d’avenir inexistantes, la hogra. Ils ne sont pas sortis pour protester contre la cherté de la vie, encore moins contre la hausse du sucre et de l’huile. Ils sont pour la plupart chômeurs, et vivent aux crochets de leurs parents, ils ne peuvent avoir un bon jugement de la situation économique du pays”. Kheirredine, qui est partisan de la poursuite de ces manifestations ajoute : “les jeunes protestent contre leurs mauvaises conditions de vie, le chômage, le népotisme et la Hogra. Comment trouver du travail dans ce pays si on n’a pas des connaissances bien placées”.

Pour ce jeune étudiant en 2é année “Sciences PO”, ”sortir dans la rue, et casser est le seul moyen d’expression que le pouvoir entend’’. ‘’Si tu marches, si tu défiles, on te tire dessus, on te matraque, on ne t’entendra jamais. Le pouvoir est comme çà, partout. Il n’entend que les clameurs de la rue’’. Emporté par sa colère, il lance encore, presque avec jubilation : ‘’regardez les manifestants des vieilles cités délabrées qui ont bloqué des routes et brûlé des pneus : ils ont tous été logés, leurs revendications entendues’’. Le résultat est là, pour lui “dans ce pays, il faut sortir dans la rue pour se faire entendre”. Et puis, “c’est pareil dans tous les pays arabes et maghrébins : les pouvoirs locaux n’entendent jamais les bruissements de la rue, ses clameurs oui !’’ Quant aux mesures prises par le gouvernement pour stopper la hausse des prix des produits incriminés (officiellement) par ces manifestants, elles ne profitent “qu’à leurs parents. Pour eux, la situation ne change pas”.

Place aux grèves ?

La contestation sociale a repris de plus belle en ce début 2011. Trois importants secteurs sont au bord de l’explosion. La santé, le transport maritime et l’habitat, qui risquent de connaître dans les prochains jours une paralysie totale.
Abder Bettache -Alger (Le Soir) -

Les dockers de la capitale, qui jusque-là ont observé trois journées de grève, promettent de renouer avec la contestation dès cette semaine. Le syndicat des paramédicaux affilié à la fédération UGTA, a décidé de croiser avec la tutelle. Un préavis de grève a été voté à l’unanimité des cadres syndicaux, lors d’une réunion qui s’est tenue mercredi dernier, sous l’égide la Fédération nationale des travailleurs de la santé. Il a été déposé hier. Ce recours au débrayage est «la conséquence directe de la sourde oreille du premier responsable de la santé aux doléances des paramédicaux». Cet appel à la grève, selon les représentants des travailleurs, fait suite à «la lenteur dans l’élaboration du statut particulier et autre régime indemnitaire», alors que le ministre de tutelle n’a cessé d’annoncer en grande pompe «une revalorisation imminente des salaires des travailleurs de la santé». Des propos auxquels les syndicalistes du secteur ne croient nullement, ce qui les a poussés à décider le recours à la grève. Pour rappel, conformément à la loi et à l’accord conclu lors de la bipartite de septembre 2006 entre le gouvernement et la Centrale syndicale, les augmentations salariales dans le secteur de la Fonction publique devraient intervenir suivant un processus et des échéanciers bien précis. Il s’agit, en premier lieu, de finaliser les négociations entre le partenaire social et l’employeur sur la question du statut particulier, avant d’aborder la dernière ligne droite, à savoir le régime indemnitaire. Sept statuts particuliers encadrent les travailleurs de la santé. On cite notamment les statuts de l’enseignant-chercheur hospitalo- universitaire, des fonctionnaires appartenant au corps des administrateurs des services de santé, des psychologues de la santé publique, des fonctionnaires appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique, des fonctionnaires appartenant aux corps des praticiens médicaux spécialistes de santé publique, et des physiciens médicaux de santé publique.

Détermination des dockers
La grève au port d’Alger s’est poursuivie jeudi dernier pour la troisième journée consécutive. La rencontre entre les grévistes et la direction n’a rien apporté de nouveau ; une autre, qualifiée de «dernière chance», est attendue pour cette semaine. Hier, les dockers ont repris partiellement le travail, tout en promettant de renouer avec la protestation. Le trafic de marchandises a connu, hier, une forte perturbation et ce, malgré une légère reprise. L’activité au niveau des môles 3, 4, 5 et 7 était totalement à l’arrêt. En revanche, au niveau des quais 1 et 2, le service était assuré normalement. Selon les grévistes, quelque 900 dockers ont observé la grève alors que du côté du syndicat, on parle d’une centaine de grévistes. Il faut préciser que le syndicat d’entreprise n’adhère nullement à la démarche des protestataires, qu’il qualifie d’acte isolé et inattendu, et qu’il refuse d’approuver. Pour lui il est, en effet, impensable de revenir sur un accord passé entre le syndicat et la direction de l’EPAL. Mais les grévistes ne veulent rien entendre. Leur détermination était grande.

Par ailleurs, on indique que le secteur de l’urbanisme n’est pas en reste de toutes ces perturbations qui connaît le monde du travail. Selon des indiscrétions syndicales, le désaccord profond entre les syndicalistes du secteur affiliés à la Fédération de l’urbanisme et de l’habitat pourrait déboucher sur un bras de fer aux conséquences incalculables. En effet, les mêmes sources ajoutent que les multiples doléances exprimées par les représentants des travailleurs n’ont trouvé aucune suite favorable auprès du premier responsable du secteur. Le spectre d’une paralysie du secteur plane. Nourredine Moussa pourrait faire face à une première épreuve sociale depuis sa nomination à la tête du département de l’habitat .
A. B.

LEs classes moyennes et la classe politique pour relayer les émeutes
El Watan, 9 janvier 2011
Alger, samedi matin. Lendemain d’un week-end particulièrement houleux à la suite des émeutes qui ont ébranlé tout le pays, la capitale en premier. Retour sur les traces de pneus brûlés et des magasins défoncés, à Bab El Oued, Oued Ouchayeh, Bachjarah, El Harrach et autre Bordj El Kiffan, pour ne citer que ces quartiers. Pour prendre le pouls de la rue, voir où en est ce fulgurant souffle juvénile.
Un calme précaire semble régner, souverain, sur la ville. C’est vrai que c’est le prolongement du week-end. Mais Alger semble nettement moins animée que d’habitude. En témoignent les commerces qui ont baissé rideau sur certaines artères, par prudence. Les services de voirie ont été mobilisés au pas de charge pour effacer les stigmates des émeutes. Ici, on s’affaire à racler les traces des pneus ; là, on s’échine à remplacer des panneaux de signalisation routière saccagés. Devant certaines boulangeries, à Bab El Oued et ailleurs, c’est la queue pour une baguette de pain. Devant certaines stations d’essence aussi.
La ville reprend son souffle. Les gens, leurs esprits. Quelques colonnes de fumée s’élèvent dans le ciel, à l’autre bout de la baie. Mais rien de spectaculaire.
Nous essayons surtout de lire dans ces jacqueries le sens qu’elles se sont donné
. Nous tentons d’en déceler les slogans, les mots d’ordre arborés, les pancartes brandies. Octobre 1988 avait son fameux «Bab El Oued Echouhada». Les émeutes du printemps noir leur «pouvoir assassin» et le tonitruant «Ulac smah ulah» (pas de pardon).
Les manifs des démocrates au début des années 1990 leur fougueux «Djazaïr horra dimocratia» (Algérie libre et démocratique). Qu’en est-il de la révolte de janvier 2011 ?

Le thème de la cherté de la vie semble revenir comme un leitmotiv pour expliquer ces émeutes et leur donner du contenu, que résume parfaitement ce slogan qui a été scandé : «Rahoum zadou fezzit ouessokar, echaâb rahou habet ikassar !» (Ils ont augmenté l’huile et le sucre, le peuple est décidé à en découdre). Pourtant, cela ne semble pas faire consensus. Nombre de citoyens interrogés, qu’ils soient acteurs de ces soulèvements ou simples observateurs, estiment que la majorité des insurgés ont jailli spontanément, les uns poussés effectivement par le ras-le-bol, la misère sociale et la mal vie, d’autres agissant par mimétisme.

Mais pas de tract, ni de banderole, ni de pancarte, ni de charte écrite.
Devant le lycée Okba, à Bab El Oued, des jeunes s’amusent à placarder des affichettes sur un mur. Renseignement pris, il s’avère que cela n’a rien à voir avec les émeutes. C’est juste pour annoncer l’ouverture d’une nouvelle école de formation privée. Indice révélateur à ce propos : nous avons essayé de trouver trace de quelques graffitis sur les murs des quartiers d’Alger récemment embrasés. Il n’y en avait que pour «el harga», Italia, le Mouloudia et l’USMA, mais aucun mot sur les récentes manifs. Quand on sait l’importance des murs comme supports d’expression, on peut mesurer le «blanc» laissé par ce soulèvement en termes de contenus.
Rétrospectivement, on se souvient que même Octobre 1988, sur la foi de nombreux témoignages, n’avait pas immédiatement brandi de revendications politiques. Il a fallu puiser dans l’immense réservoir des luttes sociales et politiques qui ont jalonné les années 1980, depuis le printemps berbère, pour donner un contenu politique à Octobre 1988 et l’habiller d’une plateforme de revendications. Celle-ci trouvait son ancrage dans les traditions militantes héritées du MCB, du FFS, du PAGS, de la LADDH et autres sigles de la mouvance démocratique tapie dans la clandestinité. «Aujourd’hui, quand on voit l’état de l’université, on mesure la régression et l’appauvrissement du terreau politique alors que dans les années 1980, l’université connaissait une effervescence militante exceptionnelle qui a alimenté Octobre 1988», analyse un enseignant rencontré à Bab El Oued. Pour lui, il serait présomptueux, voire démagogique, de prêter au mouvement actuel des revendications «sophistiquées».
à la recherche de la société civile
Selon lui, même les raisons avancées, centrées autour de «la cherté de la vie» ont été ajoutées après coup. «C’est vrai que la cherté de la vie est insoutenable. Mais les jeunes manifestants, eux, n’ont rien dit de tel. C’est vous, la presse, qui avez inventé ces slogans.» Et un de ses collègues de renchérir : «Cela nécessite un profond travail d’encadrement mettant à contribution tout un tissu d’associations, de partis politiques et de syndicats.» Un troisième de faire remarquer : «On ne dit pas que ce mouvement n’est pas légitime. Simplement, nous ne sommes pas d’accord avec la manière.» Et son acolyte de lancer : «Nous, nous sommes dans un syndicat d’enseignants et nous militons pour nos droits par ce canal. Nous avons de petits acquis, mais nous préférons la voie pacifique traditionnelle. Il faut revenir à ces canaux de lutte qui sont le baromètre d’une société civile forte.» Justement, et c’est là que le bât blesse, le verrouillage du champ politique, associatif et syndical rendant problématique toute action citoyenne «encadrée» et «canalisée», le recours à la violence à l’état brut devient presque une fatalité. Interrogé sur ses propres attentes de ce mouvement, un jeune, dans les 18 ans, qui a pris part aux émeutes de Bab El Oued, témoigne : «Moi je vous le dis franchement, ce qui nous fait agir, c’est l’attitude de la police. Hier, un groupe de flics en civil sont venus ici et on les a chassés.» Le jeune évoque au passage le cas de certains «pilleurs professionnels» qui «profitent de la situation pour racketter les gens et vider les magasins». Mais l’on aurait évidemment tort de généraliser en réduisant cette lame de fond à un autre «chahut de gamins». Si le séisme social qui vient d’ébranler la maison Algérie a été brut, spontané et radical dans son expression, un cri sourdant du plus profond de l’injustice sociale qui accable la population, ne s’embarrassant pas trop des discours et des formules de rhétorique, force est de constater que trois jours après la tempête, des voix commencent à s’élever pour injecter des idées, des revendications écrites, du contenu politique à l’intérieur de ce magma de colère. Jusqu’ici, les classes moyennes semblaient se conduire en spectatrices.
Peut-être que cette semaine sera annonciatrice d’une nouvelle phase dans le mouvement… ou que l’heure sera à la capitalisation citoyenne de ce tsunami.
Des initiatives citoyennes sont d’ores et déjà en train d’être lancées dans ce sens. C’est ainsi que le Comité citoyen intercommunal de Aïn Benian-Staouéli vient d’être créé pour accompagner ce souffle. Sous le titre «Pour une alternative citoyenne et populaire», un premier communiqué de ce comité vient d’être rendu public sur facebook. «La rage de notre jeunesse exprime le ras-le-bol de tout un peuple à qui le pouvoir n’a laissé que la harga, la zatla et le suicide», s’indignent les rédacteurs du communiqué, avant d’appeler à un rassemblement pacifique ce dimanche à 16h, sur la place des Dauphins à Staouéli. «Certains font la morale aux jeunes manifestants en les traitant de casseurs et de voyous. Pourquoi tous ces augustes citoyens ne descendent-ils pas dans la rue pour montrer l’exemple ?», lâche un membre du comité de Aïn Benian.
Les classes moyennes et la classe politique savent, désormais, ce qu’ils ont à faire s’ils veulent transformer cet hiver impétueux en printemps démocratique…
Mustapha Benfodil

Algérie : un 5e mort dans les émeutes, au moins 800 blessés

Algerie Focus, 9 janvier 2011
Le bilan des violences en Algérie s’est alourdi ce dimanche à cinq morts. Un chauffeur de taxi de 65 ans est décédé après avoir inhalé des gaz lacrymogènes lors de heurts entre forces de l’ordre et manifestants à Annaba, selon une source hospitalière. La veille au soir, un jeune homme a été tué par balle dans la région de Tiaret, à 340 km à l’ouest d’Alger, alors que trois personnes étaient déjà décédées depuis le début des émeutes, le 5 janvier.

Plus tôt dans la journée de dimanche, le ministère de l’Intérieur avait considéré que la page des violences était «tournée», tout en reconnaissant des «incidents» «à Boumerdès, Béjaïa et Tlemcen».

Un millier de personnes interpellées
Selon le gouvernement, quelque 800 personnes ont été blessées, dont 763 policiers, dans les émeutes contre la cherté de la vie qui secouent le pays depuis une semaine. Par ailleurs, un millier de manifestants ont été arrêtés. Selon le site d’informations Dernières nouvelles d’Algérie, ils risquent de lourdes peines de prison pour vol, destruction des biens de l’Etat ou encore pour attroupement illégal.

Samedi, le gouvernement a par ailleurs répondu dans l’urgence à la contestation par des mesures destinées à juguler la hausse des prix. Mais dimanche, les émeutes ont repris dans certaines villes d’après le site d’information Tout sur l’Algérie, qui évoquait des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à Bejaïa, dans les villes balnéaires de Tichy, Aokas et Souk-El-Tenine, et dans la ville d’El-Kseur.

Reprise des affrontements à Tizi Ouzou
Le site Dernières nouvelles d’Algérie affirmait, pour sa part, que les affrontements avaient repris dimanche à Tizi Ouzou, en Kabylie. «C’est vers 13h30 que de jeunes manifestants ont installé des barricades de fortune au milieu de la chaussée sur l’avenue principale de la ville des Genêts, écrit un journaliste. Les brigades anti-émeutes, installées dans l’ancien siège de la gendarmerie, ont réagi énergiquement pour dissuader les manifestants d’enclencher les hostilités. Une première grenade de gaz lacrymogènes est le prélude aux affrontements. En un temps record, la Grand-Rue est transformée en un véritable champ de bataille. Les commerces ont baissé rideau tandis que les établissements publics n’ont pas du tout ouvert de la journée, pourtant jour ouvrable.»

A Alger en revanche, les habitants tentaient dimanche de reprendre une vie normale. Les commerces avaient rouvert et le trafic ferroviaire, interrompu depuis jeudi, avait repris au départ de la capitale et dans le reste du pays. Mais la ville gardait encore les stigmates des violences. «Les dégâts sont immenses», a estimé le ministre de l’Intérieur, citant des dégradations visant des banques, des boutiques de téléphonie, d’informatique, de montres, de vêtements, des concessionnaires automobiles et des bâtiments publics.

(Leparisien.fr)

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 12:54
 Le texte de "Salut aux prolétaires Tunisiens et Algériens" lusur un blogici. On a été contacté pour manifester notre solidarité aux  jeunes prolétaires Tunisiens et Algériens. on manifeste contre Loppsi 2 dés 11 heures devant la mairie de Valence. A la table de presse  nous manifesterons pour la convergence des luttes ( interluttes), on décidera en AG la suite de la journée comment répondre à la proposition de manifester  à 14h
« Bien loin de s'opposer aux prétendus excès, aux exemples de vengeance populaire contre des individus haïs ou des édifices publics auxquels ne se rattachent que des souvenirs odieux, il faut non seulement tolérer ces exemples, mais encore en assumer soi-même la direction ». Marx (Adresse à la Ligue des communistes, Londres 1850)
SALUT AUX PROLETAIRES TUNISIENS ET ALGERIENS


Nos frères de classe qui se battent dans la rue contre les Etats bourgeois arabes. Ni les syndicats de poche de l'Etat ni les tarés intégristes ne peuvent pour l'heure faire cesser la mobilisation. Nous avons une responsabilité ici en Europe : ne pas rester les bras croisés sinon nos frères de classe seront encore écrasés dans le sang comme en 1988 à Alger. Il faut organiser des manifestations de solidarité de classe avec les prolétaires du Maghreb plus touchés par la crise systémique que nous. Ce sera une première réponse aux tyrans cyniques qui les oppriment (samedi à Paris par exemple). Ces prolétaires en lutte montrent qu'il n'y a pas de danger de l'islam mais que le véritable danger, pour les amis de l'Etat sarkozien, c'est l'unité dans la lutte des prolétaires par-delà les frontières et par-delà la Méditerranée!
Vive la lutte des prolétaires tunisiens et algériens! C'est notre lutte!

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