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  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 13:47
Aujourd'hui nous travaillons plus et nous gagnons moins.
 c'est ainsi que les agents de la propreté urbaine  se  sont exprimés dans leur tract. Quelles  sont  leurs revendications développés à la base  en assemblée générale soutenue par le syndicat CGT.
- récupération  du pouvoir d'achat
-déblocage du déroulement de carrières
- La titularisation  automatique des agnents ayant déjà fait leur preuves
-l'augmentation du montant des tickets restaurant actuellement à 2euros .
-la fin de la gestion inégalitaire du temps de travail entre les agents  promises lors des élection municipales

  • Samedi matin 19 octobre  barricade bloquante du centre technique municipal, 20 agents sur 22 ont voté la grève
  • La mairie briseuse de grève et pour cela ils ont employé, au marché de fontbarlette, le personnel de la régie qui ont travaillé sous la protection de la police municipale
Il ya une rencontre prévue avec les élus municipaux .La CNT AIT Valence apporte un  soutien aux personnels en lutte.
 Comme dit CGT "l'origine dumouvement est partie des salariés et non de la CGT.
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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 13:37
Pour dépénaliser le délit d'outrage

Lundi 20 octobre  à 20h  au Laboratoire 8 place Stjean: réunion de préparation de la journée du 22 octobre soutien à Romain Dunan.
L'appel et le tract intersyndical :
 http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2309
 http://www.cnt-f.org/fte/IMG/pdf/solidarite_Romain.pdf

Le préavis de grève :
 http://www.cnt-f.org/fte/IMG/doc/preavis_Romain_22oct08-2.doc

Les rassemblements dans d'autres villes :
 http://codedo.blogspot.com/2008/10/samedi-11-octobre-romain-dunand-valence.html

L'appel du Resf :
 http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article15738

La pétition :
 http://www.educationsansfrontieres.org/?article12979


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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 03:49

Contrairement au principe numéro 1 du libéralisme, l’enrichissement de quelques uns n’a pas produit l’amélioration des conditions de vie de tous. Pendant ces trente dernières années, de crise en crise, de spéculation en scandale financier, le nombre de chômeurs, de pauvres et de SDF n’a cessé d’augmenter en France comme ailleurs. Terrorisme alimentaire

Cet enrichissement de quelques uns va finir au contraire par provoquer la misère de tous, jusqu’à atteindre maintenant des sommets dans l’ignoble. Ces derniers mois les spéculateurs se sont enrichis sur les matières premières, ce qui a causé dans le monde entier des famines considérables. A ce jour cinquante mille enfants meurent quotidiennement, victimes des conséquences de cette malnutrition. Il s’agit là d’un véritable crime contre l’humanité. L’énorme mensonge

Et pour sauver ces enfants d’une mort atroce, il n’y avait pas les moyens. Il y a peu encore, pour régler les problèmes sociaux, les politiciens nous disaient que « les caisses étaient vides ». Et voilà que subitement, comme par magie, pour sauver les mêmes spéculateurs, pour sauver les responsables de ce crime contre l’humanité, les états trouvent des milliards d’euros qui ont été jetés sur les marchés financiers en quelques jours ! Auto-organisation !

Nous ne pouvons plus être dupes de tant de crimes appuyés sur tant de mensonges. L’expérience nous montre qu’il n’y a rien à attendre de la part du pouvoir actuel et des multiples prétendants à sa succession. Il nous reste tous ensemble à imaginer une autre société basée sur les valeurs essentielles qui ont été piétinées sans vergogne, celles de la solidarité, de l’entraide, de la liberté. Dans ce cadre c’est à chacun de prendre ses responsabilités et d’agir, dans son entreprise, dans son quartier, pour réaliser un autre futur.

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 05:47

Telle qu'on nous la présente, la crise planétaire de la finance
ressemble à un de ces mauvais films concoctés par l'usine à succès
préformés qu'on appelle aujourd'hui le "cinéma". Rien n'y manque, y
compris les rebondissements qui terrorisent : impossible d'empêcher
le vendredi noir, tout s'écroule, tout va s'écrouler...

Mais l'espoir demeure. Sur le devant de la scène, hagards et
concentrés comme dans un film catastrophe, la petite escouade des
puissants, les pompiers du feu monétaire, les Sarkozy, Paulson,
Merkel, Brown et autres Trichet, engouffrent dans le trou central des
milliers de milliards. "Sauver les banques !" Ce noble cri humaniste
et démocratique jaillit de toutes les poitrines politiques et
médiatiques. Pour les acteurs directs du film, c'est-à-dire les
riches, leurs servants, leurs parasites, ceux qui les envient et ceux
qui les encensent, un happy end, je le crois, je le sens, est
inévitable, compte tenu de ce que sont aujourd'hui et le monde, et
les politiques qui s'y déploient.

Tournons-nous plutôt vers les spectateurs de ce show, la foule
abasourdie qui entend comme un vacarme lointain l'hallali des banques
aux abois, devine les week-ends harassants de la glorieuse petite
troupe des chefs de gouvernement, voit passer des chiffres aussi
gigantesques qu'obscurs, et y compare machinalement les ressources
qui sont les siennes, ou même, pour une part très considérable de
l'humanité, la pure et simple non-ressource qui fait le fond amer et
courageux à la fois de sa vie. Je dis que là est le réel, et que nous
n'y aurons accès qu'en nous détournant de l'écran du spectacle pour
considérer la masse invisible de ceux pour qui le film catastrophe,
dénouement à l'eau de rose compris (Sarkozy embrasse Merkel, et tout
le monde pleure de joie), ne fut jamais qu'un théâtre d'ombres.

On a souvent parlé ces dernières semaines de "l'économie réelle" (la
production des biens). On lui a opposé l'économie irréelle (la
spéculation) d'où venait tout le mal, vu que ses agents étaient
devenus "irresponsables", "irrationnels", et "prédateurs". Cette
distinction est évidemment absurde. Le capitalisme financier est
depuis cinq siècles une pièce majeure du capitalisme en général.
Quant aux propriétaires et animateurs de ce système, ils ne sont, par
définition, "responsables" que des profits, leur "rationalité" est
mesurable aux gains, et prédateurs, non seulement ils le sont, mais
ont le devoir de l'être.

Il n'y a donc rien de plus "réel" dans la soute de la production
capitaliste que dans son étage marchand ou son compartiment
spéculatif. Le retour au réel ne saurait être le mouvement qui
conduit de la mauvaise spéculation "irrationnelle" à la saine
production. Il est celui du retour à la vie, immédiate et réfléchie,
de tous ceux qui habitent ce monde. C'est de là qu'on peut observer
sans faiblir le capitalisme, y compris le film catastrophe qu'il nous
impose ces temps-ci. Le réel n'est pas ce film, mais la salle.

Que voit-on, ainsi détourné, ou retourné ? On voit, ce qui s'appelle
voir, des choses simples et connues de longue date : le capitalisme
n'est qu'un banditisme, irrationnel dans son essence et dévastateur
dans son devenir. Il a toujours fait payer quelques courtes décennies
de prospérité sauvagement inégalitaires par des crises où
disparaissaient des quantités astronomiques de valeurs, des
expéditions punitives sanglantes dans toutes les zones jugées par lui
stratégiques ou menaçantes, et des guerres mondiales où il se
refaisait une santé.

Laissons au film-crise, ainsi revu, sa force didactique. Peut-on
encore oser, face à la vie des gens qui le regardent, nous vanter un
système qui remet l'organisation de la vie collective aux pulsions
les plus basses, la cupidité, la rivalité, l'égoïsme machinal ? Faire
l'éloge d'une "démocratie" où les dirigeants sont si impunément les
servants de l'appropriation financière privée qu'ils étonneraient
Marx lui-même, qui qualifiait pourtant déjà les gouvernements, il y a
cent soixante ans, de "fondés de pouvoir du capital" ? Affirmer qu'il
est impossible de boucher le trou de la "Sécu", mais qu'on doit
boucher sans compter les milliards le trou des banques ?

La seule chose qu'on puisse désirer dans cette affaire est que ce
pouvoir didactique se retrouve dans les leçons tirées par les
peuples, et non par les banquiers, les gouvernements qui les servent
et les journaux qui servent les gouvernements, de toute cette sombre
scène. Je vois deux niveaux articulés de ce retour du réel. Le
premier est clairement politique. Comme le film l'a montré, le
fétiche "démocratique" n'est que service empressé des banques. Son
vrai nom, son nom technique, je le propose depuis longtemps, est :
capitalo-parlementarisme. Il convient donc, comme de multiples
expériences depuis vingt ans ont commencé à le faire, d'organiser une
politique d'une nature différente.

Elle est et sera sans doute longtemps très à distance du pouvoir
d'Etat, mais peu importe. Elle commence au ras du réel, par
l'alliance pratique des gens les plus immédiatement disponibles pour
l'inventer : les prolétaires nouveaux venus, d'Afrique ou d'ailleurs,
et les intellectuels héritiers des batailles politiques des dernières
décennies. Elle s'élargira en fonction de ce qu'elle saura faire,
point par point. Elle n'entretiendra aucune espèce de rapport
organique avec les partis existants et le système, électoral et
institutionnel, qui les fait vivre. Elle inventera la nouvelle
discipline de ceux qui n'ont rien, leur capacité politique, la
nouvelle idée de ce que serait leur victoire.

Le second niveau est idéologique. Il faut renverser le vieux verdict
selon lequel nous serions dans "la fin des idéologies". Nous voyons
très clairement aujourd'hui que cette prétendue fin n'a d'autre
réalité que le mot d'ordre "sauvons les banques". Rien n'est plus
important que de retrouver la passion des idées, et d'opposer au
monde tel qu'il est une hypothèse générale, la certitude anticipée
d'un tout autre cours des choses. Au spectacle malfaisant du
capitalisme, nous opposons le réel des peuples, de l'existence de
tous dans le mouvement propre des idées. Le motif d'une émancipation
de l'humanité n'a rien perdu de sa puissance. Le mot "communisme",
qui a longtemps nommé cette puissance, a certes été avili et prostitué.

Mais, aujourd'hui, sa disparition ne sert que les tenants de l'ordre,
que les acteurs fébriles du film catastrophe. Nous allons le
ressusciter, dans sa neuve clarté. Qui est aussi son ancienne vertu,
quand Marx disait du communisme qu'il "rompait de la façon la plus
radicale avec les idées traditionnelles" et qu'il faisait surgir "une
association où le libre développement de chacun est la condition du
libre développement de tous".

Rupture totale avec le capitalo-parlementarisme, politique inventée
au ras du réel populaire, souveraineté de l'idée : tout est là, qui
nous déprend du film de la crise et nous rend à la fusion de la
pensée vive et de l'action organisée
.

Alain Badiou, philosophe, romancier, éditeur



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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 05:35
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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 22:04

Samedi matin les rues ne seront pas nettoyées  donc les deux marchés pas cleané
( celui des clercs et celui de fontbarlettes) au syndicat nous espèrons :

-que cette lutte sera victorieuse rapidement .
-Nous espérons  que l'argument développé par
un matraquage médiatique les accusant de "prendre en otage les usagers" par l’amoncèlement de déchets  ne sera pas utilisé par l'équipe municipale

  • la CGT annonce samedi 18 octobre une grève dans un secteur du service municipal.La déclaration du conseiller municipal augure mal la suite des négociations. Comme j'ai pu constater lors de la manifestation du 7 octobre  Le ras bol des équipes de nettoyage est plus large que des revendications salariales.
Présent dans la manif du 7 octobre en tant que syndiqué à la CNT AIT
J'ai entendu un autre son de cloche venat de la part des employés  motivés face au mépris de l'équipe municipale actuelle
La proximité des élections profesionnelles font l'âpretéde cette  lutte.
 Nous sommes solidaires des grévistes dans leur lutte face aux autoritaires du PS.
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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 07:25
Nous ? Bon, nous sommes seulement quatre à faire de la musique sur des textes anarchistes. On s'appelle puagh et ça fait 10 ans qu'on existe.

2) pourquoi puagh ?
On était jeunes et on n'avait pas d'autre idée (note d'A : « puagh » ne signifie rien, c'est une espèce de cri genre « aaaaargh !!! »). Ça n'est pas un très joli nom, mais il est trop tard pour en changer.


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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 04:42


Les pays de l'Union européenne, l'Europe du capital mettent plus de 1 500 milliards d'euros sur la table pour sauver leurs banques et les remettre en état de marche.

Depuis plus de cent cinquante ans, la classe ouvrière cherche continuellement la voie qui la sortira de sa condition d'objet à produire et à consommer. Elle cherche le chemin qui la dégagera de l'oppression du patronat, de l'Etat, et du salariat, pour maîtriser elle-même les outils de production et de distribution, et permettre à chaque individu de diriger sa vie et de se réaliser complètement. Nous savons tous maintenant que l'histoire est falsifiée, tronquée, et que des pans entiers en sont passés sous silence. La bourgeoisie pour se défendre a fabriqué sa propre histoire. Les marxistes quant à eux, ont décrit les événements à leur manière, ne voyant que ce qui se rapportait à leur propre théorie, selon les mécanismes d'une certaine dialectique et d'un matérialisme historique extrême. Bien des travailleurs sont encore influencés par ces déformations et mensonges, et on peut dire que le mouvement ouvrier a perdu une partie de sa mémoire.
 
La lutte séculaire entre exploités et exploiteurs a pris une amplitude menaçante. Le capital tout-puissant est repassé à l’offensive, sans vergogne, espérant presser les travailleurs comme de vulgaires citrons, pour ensuite mieux les jeter à la rue une fois toute leur force de travail donnée à vil prix. Les politiciens nous rebattent les oreilles avec leur démocratie, tarte à la crème du 20ème siècle, dont on oublie volontairement d’analyser ce que ce terme cache sur le plan sémantique. Quant aux travailleurs et aux chômeurs, leur faiblesse et leur désorganisation les rendent à la merci des dominants..



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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 04:31
RASSEMBLEMENT


Le Journal du dimanche d'aujourd'hui 5 octobre 2008 annonce « en
exclusivité » l'incroyable programme pour les lycées, applicable dès la
rentrée 2009. « En juin prochain, le lycée d'aujourd'hui aura vécu. »

« Poussé par l'Elysée », le ministre Darcos va annoncer officiellement très
prochainement trois révolutions jamais vues :

1 - Une réduction importante des horaires en lycée : 27 heures hebdomadaires
au lieu de 28 à 35 (Ne dites pas que c'est pour accompagner les suppressions
de postes de profs, ça ferait de la peine à TF1.)

2 - Une formule compliquée d'options (« modules exploratoires » ou d' «
accompagnement ») qui aura l'originalité d'être à rythme semestriel, soit
deux demi-années scolaires au lieu d'une, et donc la fin du groupe classe
comme facteur de socialisation et de solidarité. C'est selon le propre aveu
de Darcos le « lycée à la carte ». Il ne fera pas bon pour un professeur de
s'être montré exigeant et trop peu démagogique au premier semestre, s'il
veut retrouver des élèves candidats au module du seconde semestre..
. Autant faire noter les profs tout de suite par les élèves et les payer
selon les résultats.

3 - Et pour finir, cette nouvelle inouïe. La suppression pure et simple de
l'histoire-géographie du « tronc commun » obligatoire en première et en
terminale. Certes, ce sera aussi le cas des maths, mais ceux-ci n'en
souffriront pas, restant matière dominante à sélection pour la filière
Scientifique, hypocritement rebaptisée « dominante sciences » pour les
futurs cadres de la société, tandis que la filière L deviendra « Humanité et
arts ». (Au fait, pourquoi pas d's à « humanités » ? Une faute de frappe du
Journal du Dimanche ? Mystère.)

Manifestations du 7/10/08:
A Lyon:le texte suit,
L’année dernière a
vu se mobiliser des dizaines de milliers de lycéens dans toute la
France, et nous sommes prêts à recommencer pour nous faire entendre.

Nous savons que les réformes ont voulu la suppression de quelques 11 200 postes parmi les professeurs, provoquant ainsi des sureffectifs dans certaines classes, pourtant le gouvernement projette d’ en dissoudre 13 500 autres dès la rentrée prochaine.

En outre la suppression de la carte scolaire a pour conséquence d’accentuer les différences entre lycées-poubelles et lycées-élites.

Sans compter que l’Etat donne de plus en plus de subventions aux établissements privés et catholiques, méprisant de ce fait le secteur public. Il a d’ailleurs récemment permis la réapparition des lycées non-mixtes, prouvant une fois de plus son attachement à la régression. Régression qui se manifeste à travers le recul des services publics et par là même, de l’éducation gratuite, en effet le gouvernement à pour but de privatiser (même partiellement) l’Education.

Pour lutter contre l’échec scolaire, Darcos a instauré un système de médailles (or, argent et bronze) décernées aux meilleurs bacheliers, par ce procédé non seulement il ne règle AUCUN problème de fond mais de surcroît il fait du lycée une compétition.

La prolifération des caméras de surveillance et de la biométrie s’étend à un nombre croissant d’établissements, principalement dans le but de banaliser leur utilisation et de nous y conditionner dès le plus jeune âge.

La nouvelle polémique du moment trouve matière dans le fichier EDVIGE, adversaire des libertés individuelles. Chaque citoyen, dès 13 ans et dès lors qu’il est « susceptible de porter atteinte à l’ordre public », sera fiché dans les dossiers de l’Etat. Ce fichier devait comporter des précisions sur les fréquentations, les choix sexuels, les troubles psychiatriques ou médicaux, les opinions politiques et religieuses de l’individu. Grâce à la persévérance d’associations comme la CNIL, le fichier a été revu par la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, et les informations relatives à la santé et la sexualité sont finalement . Le fichier EDVIGE reste néanmoins une atteinte à la vie privée, puisque les dossiers seront accessibles à toute entreprise favorisant donc les discriminations.

Nous revendiquons l’accès libre à l’Education pour tous les sans-papiers et leur régularisation, l’augmentation du budget de nos lycées et l’abrogation de toutes les réformes citées ci-dessus.




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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 12:08

[Codedo+SarkoLUZ0001.JPG]



En février dernier, notre camarade Romain était condamné à 800 euros d’amende et un euro de dommages & intérêts pour outrage à autorité publique.

En décembre 2006, lors de la garde à vue de Florimond Guimard suite à une manifestation du réseau Éducation sans frontières (RESF), Romain avait adressé les protestations de notre syndicat au ministère de l’Intérieur. Ce courriel dénonçait les relents liberticides et vichystes de la politique menée par Sarkozy, demandait la libération de Florimond et l’arrêt des poursuites, et revendiquait la fermeture des camps de rétention et la régularisation de touTEs les sans papiers.

Dans cette affaire comme dans bien d’autres, le tout-réactionnaire au pouvoir use de l’intimidation et de la criminalisation.

La solidarité est l’expression de tendresse entre les humains. C’est la traîner en justice qui est criminel.

La CNT du Jura appelle à soutenir Romain à l’audience d’appel

- Mercredi 22 octobre 2008 à 9 heures
- 11e Chambre, section B, Escalier K, 2e étage
- Palais de Justice, 6 bvd du Palais à Paris (1er)

Pétition de soutien

Conférence de presse :signature de son livre le 11 octobre à la librairie notre temps à Valence.


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