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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 17:07

Le 21 juin  2012 la Commission locale d'information sur les grands équipements énergétique du Tricastins'est réuni à la préfecture d'Avignon. Cette commission  a été créé par les conseil généraix de la Drôme et du Vaucluse selon la loi transparence et sureté nucléaire  du 13 juin 2006.

Lors de cette commission des syndicats de travailleurs du Nucléaire ( FO, CFDT) la CGT n'apparait dans les différents compte rendu parus dans la presse du département de la drôme  ( soit Dauphiné libéré et Drôme Hebdo).

Une phase de démantélement longue:

L'ambition d'Areva c'est de récupérer les 150000 tonnes d'acier de Georges Besse I

Pour celà deux phases ils sont  en train de récupéréer les 500 tonnes d'UF6 ( uranium résiduel) tout ceci était dans les circuits fabrications soit 1300km de tuyauterie.

La deuxième phase  peut commencer car la Cligeet  n'a rien reproché  sur la phase de rinçage avec le triflorure de chlore.

L'émission de radio du laboratoire  sur radio Mega ,du lundi 25 juin, a patrtiellement alerté nos  auditrices et auditeurs. Il est possible de demander aux laboratoire anarchistes la participation ,  avec une table de presse contre cette société nucléaire , à un concert et fêtes votive dans les départements de la drôme et Ardèche.....

Nous au laboratoire sommes prêt à discuter avec un projet commun contre le nucléaire et la société dans laquelle il se dévelppe. Pour affirmer notre refus du nucléaire  et de ses désastres de Fukushima à Marcoule. Pour dénoncer la prolifération  de l'armement nucléaire et le nucléaire civil intimement lié depuis le début de cette industrie totalitaire. Donc pour dénoncer le développement  de contrôle social et policier qui lui sont intimement liés. Pour s'opposer à la dictature  avec son armada d'experts et l'expropriation de nos propres vies  qui s'y déploient. Egalement  pour remettre en lumière le lien entre nucléaire et capitalisme et insister  sur la nécessité  de rompre  avec la notion  de développement. Nous au Laboratoire est  investi  depuis l'ouverture  du local dans la lutte  contre la liaison  TGV Lyon Turin. Toute notion de développement fut'il durable ... pue le capitalisme.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 09:48

Un après l’expulsion de la Maddalena et les affrontements du 3 juillet 2011, les autorités judiciaires de Turin menées par Gian Carlo Caselli n’ont pas cessé et de nouvelles mesures restrictives sont imposées : Luca, 20 ans, de Vaye et Elena, 25 ans, de Bologne ont été frappés respectivement par un contrôle judiciaire et une interdiction de quitter son domicile.

Un an plus tard nous continuons à voir les “méthodes” judiciaires contre la lutte NO TAV et les camarades seulement coupables de ne jamais se rendre, pas même aujourd’hui.

Le 6 juillet commencera le procès contre les camarades arrêtés le 26 janvier. Les auditions ont déjà été fixé en un temps record. Cette rapidité et l’efficacité des autorités judiciaires donnent à réfléchir… si les choses avaient été repoussé, les termes des détentions préventives seraient arrivés à terme de toute façon (les camarades sont en détention préventive).

Que ce soit clair, nous ne nous plaignons pas, nous n’y sommes pas habitués. Nous luttons avec passion contre ce que nous pensons injuste. Alors ne venez pas nous faire des discours sur la justice…

Liberté pour tous !! No Tav !!

Source

Communiqué relatif aux arrestations du 26 juin par des anarchistes de Bologne

Le 25 juin, 5 mois après les perquisitions et les détentions qui ont concerné 54 personnes dans toute l’Italie, une compagnonne de Bologne a été placé sous contrôle judiciaire à domicile avec toutes les restrictions que cela implique (elle ne peut voir ni écrire aux gens qui n’habitent pas avec elle). Le matériel qui a été mis sous scellés lors de la perquisition du 26 janvier a été utilisé par le procureur de Turin pour évoquer les accusations de troubles violents et dommages aggravés en liens avec la journée de résistance du 3 juillet à Ramatas.

Le 3 juillet 2011 beaucoup d’entre nous ont décidé d’être dans les bois du Val de Susa afin d’attaquer le chantier mis en place dans l’aire de l’ancienne occupation de la république libre de Maddalena. Nous avons décidé de rejoindre les grilles et de prendre d’assaut le chantier.

Ce fut une journée de lutte très intense qui s’est conclue par l’arrestation de 4 personnes et qui a vu des centaines de personnes prêt à défendre un territoire magnifique de la violence des flics avec ceux qui y vivent.

Nous étions dans ces bois pas comme des “combattants du dimanche” – comme les journalistes nous ont appelé dans les jours qui ont suivi – mais comme des individus qui, dans les vallées et les villes, sont quotidiennement écrasés par la folle machine de la production et du consumérisme et qui chaque jour lutte contre celle-ci.

Nous étions dans ces bois pour défendre un territoire comme tout les territoires dans lesquels nous vivons quotidiennement, volés aux gens et donnés à ceux qui produisent de la richesse pour leurs poches.

Nous étions de retour dans la vallée de nombreuses fois comme nous prenons nos villes pour faire de notre lutte d’ailleurs un point de force pour ceux qui ne se sont pas rendu dans le Val de Susa depuis des années.

La ténacité des hommes et femmes qui résistent dans ces montagnes et avec qui nous partageons des chemins, des rêves et des luttes, est le feu qui continue à brûler dans nos cœurs et réchauffe les cellules et les maisons où nos compagnons et amis sont confinés.

Feu à toutes les cages !

Liberté pour tous !!

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 09:32
on a lu sur le blog contre tous les lieux d' enfermements
Philippe El Shennawy en grève de la faim jusqu’à la mort

Philippe a été condamné à perpétuité en 1977 pour un braquage, il avait alors 21 ans. Les institutions judiciaires et pénitentiaires ont utilisé leurs potentialités répressives pour détruire un homme résolument debout : « saucissonnage » des affaires, peines éliminatrices, quartier d’isolement, enfermement psychiatrique… Aujourd’hui, âgé de 57 ans, il s’est vu refuser l’aménagement de ses peines, ce qui pousse sa sortie en 2032, autant dire une mort lente. Philippe disait il y a un an : « D’une certaine façon je suis à la croisée des chemins (…) je me sais encore assez d’énergie et de volonté pour entreprendre quelque chose de positif, dans la mesure où une perspective à très court terme se profilerait. Par contre, si la situation et les incertitudes devaient perdurées, il sera plus logique et plus sain d’y mettre un terme soi-même. Je suis simplement fatigué. » Dans cette émission L’Envolée, Julien Dubs, l’un des avocat de Philippe, Milko et Benoit de Ban Public, Laurent et Kiou d’anciens longues peines, dénoncent avec Philippe la longueur des peines et tentent de dresser les perspectives d’une mobilisation.

caractéristiques techniques :
Durée : 1 heure et 5 minutes
mp3 – 320 kbps – 59.2 Mo

Conférence de presse du 7 juin 2012 à propos de cette grève de la faim, organisée par l’avocate de Philippe El Shennawy, Maître Bianchi.

caractéristiques techniques :
Durée : 23 minutes
mp3 – 320kbps – 52.7 Mo

radio :
FPP

Télécharger :

MP3 - 59.2 Mo

Télécharger :

MP3 - 52.7 Mo
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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 09:19

Gérard Amaté : Dreyfus et Colonna – Lettre ouverte à François Hollande

 

 
ISBN : 978-2-916913-29-2
 

« Colonna est depuis sept ans en prison. Il attend que dehors on s’inquiète pour les libertés fondamentales, piétinées dans les tribunaux d’exception.

Il attend justice. Il attend sa liberté. Nous ferions bien de défendre la nôtre en exigeant la sienne. »

La comparaison avec Dreyfus, évoqué en analogie s’agissant de Colonna, est dénoncée comme « moralement inacceptable et politiquement intenable »… Ce livre est la démonstration du contraire. Hélas.

Extrait de la préface d'Yves Duteil

 

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 08:33

La patrone du Medef félicite la majorité PS/EELV et le président de la république François Hollande pour leur respect des critères économiques du pacte budgétaire " Nous avons toujours dit qu'il fallait rester dans les critères économiques objectifs qui depuis des décennies permettent d'augmenter le smic en fonction de l'inflation. Le gouvernement a été au-delà, mais dans des proportions qui témoignent qu'il a intégré la réalité de l'économie d'aujourd'hui et l'objectif premier qui est l'emploi, l'emploi et l'emploi".
Comme je le soulignais dans un récent article (1), Une augmentation de 2% représente 18 centimes de plus par heure (9,40 euros au lieu de 9,22 euros). Sur un mois, cela représente 27 euros brut de plus sur la fiche de paie. En considérant l'inflation de 1,4% depuis novembre dernier (qui a servi au calcul de la dernière hausse légale), le coup de pouce du gouvernement ne représente que 0,6% d'augmentation, soit 8,10 euros par mois.
Pour Madame Parisot c'est déjà beaucoup trop mais quand il s'agit de sa propre rénumération , ce n'est jamais assez!
Pour information, Madame Parisot est aussi vice-présidente et actionnaire à 75% de l'institut de sondages Ifop.
Selon Le Monde Magazine, la présidente du Medef travaille une demi-journée par semaine à l'Ifop. Elle est chargée de la veille stratégique.
Pour son travail, l'institut de sondage lui assure un revenu de... 22.000 euros par mois...pour deux jours de travail! Ce chiffre ne tient pas compte des autres revenus qu'elle perçoit pour ses autres activités ou placements (2)

Alors Madame Parisot un peu de décence: taisez vous!

Jean Pierre Pinon
Animateur du réseau des amis du front de gauche et de Jean Luc Mélenchon

(1)Augmentation du Smic : Non Monsieur le président de la république, les salariés ne font pas l’aumône !
http://jeanpierrepinonfrontdegauche60.blogspot.fr/?view=magazine

(2) Collaboratrice d’Alain Lancelot, président du CEVIPOF (Centre d'études de la vie politique française) de 1983 à 19857, elle entre en 1985 à l'institut de sondages Louis-Harris. L'année suivante, elle en devient directrice générale8.

En 1990, elle prend la direction de l'institut de sondages IFOP, dont elle détient 75 % du capital. Elle en demeure aujourd'hui vice-présidente.

Jusqu'en 2006, Laurence Parisot a également dirigé la société d'ameublement Optimum10 qu'elle a cédée au fonds de pension luxembourgeois GMS11.

Photo : Quel cynisme! Faites circuler sur tous les murs ! La patrone du Medef félicite la majorité PS/EELV et le président de la république François Hollande pour leur respect des critères économiques du pacte budgétaire " Nous avons toujours dit qu'il fallait rester dans les critères économiques objectifs qui depuis des décennies permettent d'augmenter le smic en fonction de l'inflation. Le gouvernement a été au-delà, mais dans des proportions qui témoignent qu'il a intégré la réalité de l'économie d'aujourd'hui et l'objectif premier qui est l'emploi, l'emploi et l'emploi". Comme je le soulignais dans un récent article (1), Une augmentation de 2% représente 18 centimes de plus par heure (9,40 euros au lieu de 9,22 euros). Sur un mois, cela représente 27 euros brut de plus sur la fiche de paie. En considérant l'inflation de 1,4% depuis novembre dernier (qui a servi au calcul de la dernière hausse légale), le coup de pouce du gouvernement ne représente que 0,6% d'augmentation, soit 8,10 euros par mois. Pour Madame Parisot c'est déjà beaucoup trop mais quand il s'agit de sa propre rénumération , ce n'est jamais assez! Pour information, Madame Parisot est aussi vice-présidente et actionnaire à 75% de l'institut de sondages Ifop. Selon Le Monde Magazine, la présidente du Medef travaille une demi-journée par semaine à l'Ifop. Elle est chargée de la veille stratégique. Pour son travail, l'institut de sondage lui assure un revenu de... 22.000 euros par mois...pour deux jours de travail! Ce chiffre ne tient pas compte des autres revenus qu'elle perçoit pour ses autres activités ou placements (2) Alors Madame Parisot un peu de décence: taisez vous! Jean Pierre Pinon Animateur du réseau des amis du front de gauche et de Jean Luc Mélenchon (1)Augmentation du Smic : Non Monsieur le président de la république, les salariés ne font pas l’aumône ! http://jeanpierrepinonfrontdegauche60.blogspot.fr/?view=magazine (2) Collaboratrice d’Alain Lancelot, président du CEVIPOF (Centre d'études de la vie politique française) de 1983 à 19857, elle entre en 1985 à l'institut de sondages Louis-Harris. L'année suivante, elle en devient directrice générale8. En 1990, elle prend la direction de l'institut de sondages IFOP, dont elle détient 75 % du capital. Elle en demeure aujourd'hui vice-présidente. Jusqu'en 2006, Laurence Parisot a également dirigé la société d'ameublement Optimum10 qu'elle a cédée au fonds de pension luxembourgeois GMS11.
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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 07:30

Le combat  de philippe  El Shennawy en grève de la faim depuis bientot un mois. Nous avons publié un appel déjà dans ce blog. Le combat de Philippe n'est pas un combat égocentrique, c'est pour dénoncer le fonstionement judiciaire  mis en place depuisla loi Badinter . Celle qui a rayé la peine de mort dans les registres de la république. Mais les juges ont  mis en place une sorte de vengeance qui sont porteur par le biais de la cour d'Assise. Dans les années 2000, les anti carcéraux de la région Rhone Alpes  ont été capable de se mobiliser pour exiger une amnistie pour le 14 juillet. Celle -ci était normale  jusqu'à la présidence Chirac2.  Chaque élection présidentielle, il y avait amnistie.  Le Président Hollande en digne successeur du sécuritaire et du populisme amplifié après le 11 septembre 2001 a oublié l'amnistie présidentielle. Rappelons l'amnistie du 14 juillet!!! Le combat de Philippe c'est aussi  contre ce

lent rétablissement de la peine de mort à" l'ombre de la république".

 

C'est un homme de 54 ans qui a déjà passé plus de trente années derrière les barreaux. Depuis lundi, les jurés de la cour d'assises du Gard, tirés au sort doivent statuer en appel sur le cas de Philippe El Shennawy, condamné en 1977 pour le hold-up avec prise d'otages de l'avenue de Breteuil, à Paris, deux ans plus tôt. L'homme s'est évadé de l'établissement psychiatrique de Montfavet (Vaucluse) le 7 mars 2004. Il a été rattrapé un an plus tard. Pour cette évasion, la cour d'assises du Vaucluse l'a condamné à deux ans de prison en mars 2007. Cette peine ne peut être confondue, ce qui signifie qu'elle s'ajoute à toutes ses autres condamnations. A ce jour, le braqueur est libérable le 6 mai 2036. Il aura alors 82 ans. Pourtant, le parquet a fait appel.

Isolement. Le président a pris soin de détailler la longue «fiche pénale» de l'accusé. Né à Alexandrie d'un père égyptien et d'une mère française, El Shennawy a le visage émacié, les traits fins. Elancé, bouc élégant, cheveux en brosse blanchissant vers les tempes, il se montre attentif aux débats. Il connaît parfaitement son dossier, s'exprime d'une voix claire. Son «palmarès» ? Sa première condamnation pour «vol qualifié» date de 1973. Mineur au moment des faits, il reste enfermé deux ans. Pour la prise d'otages de 1977, à laquelle il nie avoir participé, il est condamné à perpétuité. Etiqueté DPS - pour «détenu particulièrement signalé» -, il est maintenu en quartier d'isolement et transféré de prisons en prisons. La peine d'El Shennawy est commuée à vingt ans.

En mai 1990, il bénéficie d'une libération conditionnelle avec interdiction de se rendre en région parisienne. Il part élever des lapins en Corse avec sa femme Martine, épousée en prison et avec laquelle il a eu un «bébé parloir» en 1980. Mais parce que «son fils avait un grave problème», selon son avocat Me Van der Meulen, il enfreint l'interdiction géographique. Sa conditionnelle est révoquée, il replonge pour quinze ans. En 1997, après une permission de sortie, il ne revient pas. Arrêté cinq mois après et placé au mitard, il entame une grève de la faim illimitée. On l'envoie alors à l'Unité des malades difficiles (UMD) de Villejuif puis à celle de Montfavet. Il s'en évade en 2004, suivi par un codétenu, Ahmed Tahar, jugé lui aussi à Nîmes depuis lundi. Réincarcéré en 2005, El Shennawy est condamné à dix et treize ans pour des vols avec arme commis pendant ses deux évasions.

A la barre, El Shennawy s'explique beaucoup, notamment sur ses variations d'humeur : «Je peux paraître énervé, très réactif. A l'isolement, c'est une condition de survie.» Sur le mitard, qui interdit toute activité, il ironise : «Je vais en promenade et à la douche de manière assidue.» De l'évasion, il dit : «C'est quand on en arrive au bout de quelque chose, qu'on n'a plus d'espoir».

A l'avocat général qui lui demande : «Pourquoi avez-vous toujours une arme avec vous ?», il répond : «Pour me faire sauter la tête en cas d'arrestation. Malheureusement ou heureusement, ce jour-là mon épouse était avec moi». De l'unité des malades difficiles il raconte : «Quand vous refusez les médicaments, on vous attache pour vous faire une injection. A un moment, on arrive à vous casser à l'intérieur. Je me suis vu être un légume. Toute personne normale n'a qu'une envie, c'est de partir».

Otage. Curieusement, les infirmiers psychiatriques séquestrés lors de son évasion ne se sont pas portés parties civiles. «Je n'étais pas très apeuré. Celui qui tenait le revolver avait son sang-froid, ça m'a rassuré», vient témoigner l'un d'eux. A travers ses larmes, une jeune femme prise en otage murmure : «Il était très poli, pas du tout violent». Elle était partie civile en première instance, mais cette fois elle n'a pas fait appel. D'après les «synthèses de comportement», rédigées par deux employés de la maison centrale de Saint-Maur, à Châteauroux, où il est écroué depuis décembre, il est «un détenu calme, courtois avec le personnel». On y apprend aussi qu'El Shennawy a une «forte personnalité et reste très revendicatif sur les possibilités d'améliorer les conditions de détention». Le jugement prononcé ce soir viendra s'ajouter à toutes ses peines de prison. Celles qui vont déjà le maintenir en cellule jusqu'en 2036.

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 07:07

Nous avons lu ce texte car nous sommes complices au Laboratoire comme on disait dans le tract ici publié par les liquidateurs du vieux monde

Cyclo anti THT en prélude au week-end de la résistance du Chefresne (Cotentin)
Une ligne THT (Très Haute Tension) est prévue pour évacuer l’électricité du futur EPR, afin de noyer l’Europe du Sud et la Méditerranée par    l’énergie nucléaire, et chasser les autres sources d’énergie, en maintenant les populations sous ce joug centralisé. Une lutte passée, en Catalogne, concernait un autre tronçon de cette autoroute    d’énergie nucléaire… Cet équipement s’accompagne d’expulsion et de répression par une administration dictatoriale directement aux ordres de RTE (Réseau transport d’électricité, filiale    d’EDF). Le cyclo anti-THT est initié par un groupe informel de jeunes anarchistes rennais et mayennais ; il veut soutenir les opposants à la ligne THT,    sensibiliser les gens à cette lutte par des inscriptions (tags), des débats, des projections, des distributions de tracts et des échanges le long du parcours ; le vélo en fût le moyen (très)    pratique, convivial et symbolique. Nous étions en autonomie ( tentes, nourriture, etc, etc…). L’appel au rassemblement du Chefresne fut le but principal de notre manifestation. Le samedi 17 Juin, rendez-vous à Beaulieu-sur-Oudon, en Mayenne, pour le départ du cyclo anti-THT. Nous sommes 7, accueillis chez des opposants à la    ligne THT. Le lendemain, de nombreux cyclistes nous accompagnent, en plus des voitures de gendarmerie et de son hélicoptère : comme quoi le nucléaire n’est pas    neutre en CO2 ! Les jours suivants, nous roulions à environ une quinzaine de cyclistes, toujours escortés par la gendarmerie ! Je passe sur les    péripéties qui furent notre vie quotidienne passionnante. Je note le peu d’engagement pratique actuel des gens, en-dehors des opposants déclarés ; mais, l’encouragement et l’approbation que nous    reçûmes tout au long du parcours devrait inquiéter les nucléocrates. Nous arrivâmes au camp le jeudi 21 en fin d’après-midi. Le camp était déjà installé. La gendarmerie aussi. Le lendemain, le cyclo anti-THT se dissout dans les différentes activités du camp.
En voiture jusqu’au Chefresne, samedi 22 juin
Arrivés sur le coup de midi au « bourg » de Chefresne samedi 22 juin, à chercher où se trouve le camp, nous croisons une camionnette avec des    militants et militante anti aéroport de Notre-dame-des-landes. On se suit jusqu’au bois occupé par les opposants, avec les cabanes dans les arbres… par où doit passer la ligne à Très haute    tension… ce qui signifie que le bois sera rasé. Les 400 000 volts prévus d’être transportés par la ligne venant du réacteur nucléaire EPR (si ce projet ruineux et dangereux aboutit…)    dégageront un rayonnement électrique néfaste aux espèces animales (y compris aux humains donc) à proximité. On reprend la route jusqu’au camp. Premier contrôle policier : identité et papiers du véhicule. A l’intersection suivante : second contrôle (des    fois que leurs collègues auraient mal fait leur travail peut-être ?)… Le récipissé, remis par la police pour limiter les contrôles systématiques, annoncé par le gouvernement, n’est pas encore    en place vraisemblablement… Il semble qu’un policier nous filme durant toute l’opération…

La vie dans le camp de la résistance

L’arrivée au camp de la résistance est beaucoup plus sympatique. Nous sommes accueillis avec le sourire, on nous indique où nous garer,    l’organisation spatiale du camp, on nous remet un petit document informatif avec des conseils pratiques pour bien réussir une manifestation. Coup de bol, il reste à manger auprès de la cantine schmrutz : repas bio vegan succulent (comme à chaque fois !) à prix libre. A chacun sa vaisselle    ensuite, dans l’esprit d’autogestion. Tout le week-end, nos cuisinières, cuisiniers et boulangers assureront de quoi nous sustenter du petit déjeuner au dîner, à la mode 100 % végétale    ! Outre l’espace cuisine, sur ce camp de grandes tentes ou chapiteaux permettent aux gens de se rassembler : sont installés un espace lecture avec de    nombreuses brochures (à prix libre toujours), une buvette à petits prix (pas mauvais le cidre et le jus de pommes normands !), la tente de l’équipe médicale (medical team), un lieu où se    ressourcer en cas de coup de blues… et les toilettes sèches habilement placées. Un tableau donne la chronologie des rendez-vous du week-end, les heures des discussions débats. (Voir le programme sur ce site http://valognesstopcastor.noblogs.org/1087). Près d’un demi millier de personnes vivent sur ce camp. Les discussions et rencontres spontanées ou organisées s’enchaînent. L’après-midi du samedi a pour thème « la convergence des luttes » (anti nucléaire, anti aéroport, anti lignes à grande vitesse… etc.). Comment    défendre un territoire, lieu de vie, face aux projets délirants de l’Etat et du capitalisme qui n’ont en pensée que le développement (de leur puissance) faisant fi des conséquences sociales et    écologiques ? Quels liens les militant-e-s peuvent construire avec les populations locales ? Comment poser les problèmes en termes de société à reconstruire sur de nouvelles bases ? Quels moyens    donnés à la lutte ? etc… Beaucoup de questions qui cherchent encore des réponses. Pour certains, une catastrophe nucléaire étant sans commune mesure par son pouvoir de dévastation et    d’implications sanitaires, sociales et écologiques, par rapport à tous les autres risques industriels, la priorité est d’arrêter au plus vite (« immédiatement ») cette horreur. D’autres estiment    que pour s’en sortir, il faut remettre en cause la société (société capitaliste de croissance) qui a permis l’élaboration de telles industries… D’autres réunions permettent de préparer les manifs du lendemain, jour des actions contre les pylônes de la future ligne THT… Régulièrement, à proximité du camp, passent une fourgonnette de la police ou de la gendarmerie. Un hélicoptère survole le camp, filmant et    photographiant tout ce qu’il peut. Les fichiers vont pouvoir être mis à jour… Même la nuit, ce moustique géant tournera au-dessus du camp à trois reprises… Les réserves de fioul de l’Etat    doivent être bien remplies…

Banderole-antinuke.jpg

Le dimanche, les manifestations… et la répression

Dimanche, réveil sous la pluie. Elle ne cessera pas de la journée ! Grrrmmmlll… Une grande assemblée générale accorde les objectifs et    fonctionnements de chaque groupe de manifestant-e-s. Nous étions dans le groupe 1, avec en banderole de tête « nucléaire : arrêt immédiat ». Les cirés et les bottes sont de sortie… Des flics filment le    défilé… Au bout d’1 km, notre liberté de circuler et de manifester est entravée par un barrage de police. Nous progressons lentement, certain-e-s particulièrement dangereux (!) chantent des    chansons antinucléaires (souvent des détournements de morceaux existants)… et, sans sommation, une première salve de lacrymogènes nous arrête ! Après la dispersion des fumées, nous reprenons la    marche, nouveaux tirs de lacrymos. Nous nous interrogeons sur la marche à suivre. Au loin, résonnent des détonations où nous savons que les copines et les copains doivent se rendre. On pense à    eux et elles avec un certain effroi… Un appel du camp nous informe que ça sent le roussi et qu’il est préférable de rentrer. Nous laissons une voiture de pompiers passer récupérer des blessés.    On se demande ce qu’il se passe. De retour au camp, on nous raconte la violence des flics lors de l’affrontement, blessant une personne grièvement à l’oeil. Au mépris de toute considération pour    le blessé, la maréchaussée ne voulait même pas laisser passer le véhicule de secours des pompiers ! Il a fallu l’intervention d’une journaliste allemande pour que cela se résolve. On voit donc déjà le changement : après la Sarkozie, place à la Hollandie ! Le donneur d’ordre, c’est bien l’Etat, Manuel Valls encore une fois a    mis ses bottes de Guéant !
Témoignage sur le cortège pylônes :
Le cortège composé de jeunes et de quelques moins jeunes a aussi quitté le camp à 10 h en prenant la direction opposée à la manif vers le pylône 220    sur le haut de la butte. Après avoir fait 200 mètres, illes étaient visibles du camp à 100 mètres. Face à eux une douzaine de flics les ont immédiatement arrosés de grenades lacrymogènes. Le vent    était à ce moment favorable mais malgré la pluie fine les gaz s’élevaient. Le cortège s’est regroupé et a de nouveau essuyé des tirs de lacrymos avec un vent qui était défavorable. Plusieurs grenades assourdissantes ont été envoyées par les « chiens policiers ». Ca commençait à ressembler à un champ de bataille… Après un deuxième regroupement, le cortège est reparti en courant sur le groupe de tireurs. L’affrontement fut bref et d’une violence extrême. Le    cortège voulant absolument passer pour aller au pylône. C’est là que furent blessés 6 activistes dont deux aux yeux… Le repli vers le camp se déroula de façon très ordonnée. Les blessés furent    pris immédiatement en charge par l’équipe médicale dirigée par un médecin… « Les chiens policiers » vinrent aux abords immédiats du camp. Le face à face était très tendu. Il est clair que si les    flics étaient entrés dans le camp la situation aurait basculé. La mission des flics était d’empêcher toute jonction entre les différents groupes situés plus loin au bois du Chefresne et    plus loin au village (les habitants et habitantes et des soutiens). A noter que les pompiers furent bloqués par les flics qui voulaient les accompagner dans le camp… Des instants précieux furent ainsi perdus… Ce mardi un activiste blessé aux yeux était toujours à l’hôpital. La conclusion, c’est que ce cortège a fait preuve d’une bravoure face à la violence policière. Les maîtres ont changé, Hollande a remplacé Sarkozy,    et Valls a remplacé Guéant. Les chiens policiers sont les mêmes, le pli sarkoziste est pris. Les méthodes ne changeront pas mais la répression ne nous fera pas céder.

La Préfecture de la Manche s’est exprimée brillament à propos de ce week-end : « Quand on regarde les plaques d’immatriculation on voit que beaucoup de voitures ne viennent pas de la région, ce qui laisse penser que les gens    viennent « dans le but de déstabiliser les forces de l’ordre et de lutter peut-être pas contre la THT mais contre l’ordre établi » :
Sans doute ignore-t-elle que le nucléaire est un danger planétaire dont les effets sanitaires traversent frontières et océans. Ainsi, par    définition, tout le monde étant concerné, tout opposant est donc à part entière un « local » face au péril nucléaire, fondé à s’exprimer et manifester…

Nous, groupe libertaire Lochu – Ferrer et fédération anarchiste 56, tenons à dénoncer fermement la violence de l’Etat et à    exprimer toute notre solidarité avec les victimes des violences policières (certains, « légèrement blessés », ont reçu des éclats de grenades dans les jambes !) et avec toutes et tous les    résistant-e-s à la ligne THT.

Hormis cette répression disproportionnée, le camp peut être vu comme une étape de la lutte antinucléaire. Il a permis des rencontres, renforcé des    liens. Au retour : deux contrôles de police à nouveau avec (mini) fouille du véhicule pour savoir si nous ne transportions pas d’explosifs ! Les flics ont    de l’imagination… Il faut bien qu’ils se justifient leur fonction pour sauver leur conscience de défenseurs de l’ordre inique établi, que l’on peut qualifier, du point de vue de la justice    sociale et écologique, comme un grand désordre !

Groupe libertaire Lochu-Ferrer (Fédération Anarchiste 56), 26 juin 2012

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 05:48

 On passe ce texte en solidarité, mais la question de la masse est posée depuis longtemps dans la région  Rhone Alpe par les "gens" qui ont envoyé la masse dans la" nasse " de Malville en 1977.. Les successeurs des "gens" doivent réfléchir sur leurs implications successives dans les batailles ( Minatec en 2006 ....). La nature va être à nouveau dévastée dans la région.. Rhone Alpes. .Au tricastin ils ont construit une centrale de cogénération biomasse à Bois près d'Areva  tricastin Cette usine va consommer 150000 tonnes par an  de bois et en plus à Laveyron pour l'usine  Emin -Leydierce projet va consommer   200 000 tonnes par an . Le green washing  va détruire à nouveau nos territoires  C'est aussi pour celà qu'on passe ce texte d'appel.  Le silence imposé par les successeurs des "gens",  sur les diverses batailles qui  tentent de se développer dans la région Rhone Alpes.

Face à la démobilisation générale !!

3 jours avant le rassemblement festif (de Décines du 30 juin et 1er juillet) nous ne voyons toujours pas de mobilisation humaine autour de cet évènement, à croire que les lyonnais-e-s, les rhônalpin-ne-s, les français-e-s ne se sentent pas concerné-e-s par l’inexorable destruction de la nature !!
Pourtant un tout petit groupe continue à vouloir fédérer femmes et hommes pour la protection de la Nature (et de la Vie).
Nous, la TERRE et les vivant-e-s, méritons tous d’être mieux traité-e-s !!!!!!!)
Le rassemblement du 30 juin et du 1er juillet est en péril par manque de renfort
pour la construction des infrastructures lié à l’évènement.

Attendre après l’autre pour se la bouger, ou pour dire NON et protégé ce bien de l’Humanité : LA NATURE sans laquelle nous ne pouvons VIVRE !!!!!!!!!!!
Nous nous remettons en question face à notre organisation et/ou notre communication, je ne suis pas sûre que nous soyons les seules responsables !

[On nous parle d’économie verte, d’énergie verte, de consommation verte.
L’état et les multinationales se foutent vraiment bien de nos p’tites gueules, ils nous encouragent à travailler pour que chacun-e se sentent utiles à un système bien huilé par leurs ingénieurs.
Leurs chiens de gardes sont prêt à aboyer ou à mordre.
Tout le monde le voit et personne ne réagit ! Trop prit par les loisirs, le sex et les lobbys.
Certains et certaines veulent choisir leur liberté mais aucun-e-s n’en a la volonté.
Tout le monde préfère prendre ce qui existe déjà car le système l’a mis en place.
Certain-e-s se battent pour la solidarité, la mutualité et la liberté de tou-te-s mais où sont celles et ceux qui parlent beaucoup et n’agissent que trop peu ?
Où sont les soi-disant-e-s camarades, les beaux parleurs qui disent que c’est avec les armes qu’il faudrait se révolter…
Où sont les militant-e-s qui parlent d’anarchie, où sont les ouvriers et les ouvrières qui en ont ras-le-bol de se faire pomper l’énergie pour une paye de misère à la fin de chaque mois et qui ont un de ces putains crédit sur le dos pour vingt ans et ne peuvent soi-disant rien dire ou rien faire ?
Où sont les frangins et les frangines qui se disent être des gens à la cool ?
Où sont les marginaux, les putes, les travellots, les pédales, les gouines, les squatteurs,
les keuponnes, les tekno-ïno baba punk, les wesh-wesh, les cailles, les rasta-men, les teufeurs, les lascars, les gens bizarres, les inséré-e-s, les pas content-e-s, les rockers, les tout en noir, les anti-fascistes, les activistes, les clowns, les fermiers, les cocos, les libertaires, les hippies, et tout les autres toutes ces étiquettes que tout le monde se met sans réellement savoir pourquoi et pour qui ?
Juste pour une divergence d’opinions alors que tout le monde se crache dessus, la puérilité et la non-réflexion sur un soi-disant changement possible, ou un soi-disant renversement ou mieux encore, le doux rêve d’une révolution.
Heureusement qu’il y a les chansons pour se donner bonne conscience.
Si t’es arrivé-e à lire jusqu’ici, ce message c’es que tu peux encore en lire un peu !?...

Mon ami-e, viens ! Avant, Pendant et Après cet évènement !

Malgré le peu de personne qu’il y a pour une organisation, communication et logistique optimale et appropriée.
On est comme tout l’monde, on apprend sur l’tas et au fur et à mesure de nos expériences
(pas toujours glorieuses), mais sur le long terme on reste serein, attentif et persévérant ].

La démobilisation générale fait froid dans le dos !!
Le pouvoir du pacifiste n’est pas la passivité, mais bien le rassemblement de masse.
C’est un appel à la mobilisation générale lancé sur la toile comme une bouteille à la mer !

A dix, nous pouvons rassembler
A cents, nous pouvons fêter
A milles, nous prenons du poids
A dix milles, nous avons la masse
A cents milles, ensemble nous pouvons trouver
LA SOLIDARITE

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 20:12

lu sur non fides

 

 

Voici le rendu du procès contre 6 camarades qui s’est tenu en mai 2012, prononcé le lundi 25 juin à 13h30.


Frank : non-coupable, relaxé de tous les chefs d’inculpation, il peut demander réparation pour les 6 mois de détention préventive déjà effectués

Ivan : relaxé pour le refus ADN, coupable des autres faits reprochés, condamné à 1 an de prison dont 6 mois avec sursis, rejet de la demande de non inscription au casier judiciaire

Bruno : relaxé pour le refus ADN, coupable des autres faits reprochés, condamné à 1 an de prison dont 6 mois avec sursis

Damien : relaxé pour le refus ADN, coupable des autres faits reprochés, condamné à 2 ans de prison dont 1 an avec sursis

Inès : coupable de l’ensemble des faits reprochés, condamné à 30 mois d’emprisonnement dont 18 mois avec sursis, rejet de la demande de non inscription au casier judiciaire

Javier : coupable de l’ensemble des faits reprochés, condamné à 3 ans d’emprisonnement dont 2 ans avec sursis, rejet de la demande de non inscription au casier judiciaire

De plus, l’ensemble des scellés est confisqué.

A noter que la détention préventive déjà effectuée couvre la quasi totalité des peines de prison fermes, il y a donc peu de probabilités que l’un des inculpés retourne en prison. Ceux pour qui il reste quelques semaines ou mois à faire seront convoqués ultérieurement devant un juge d’application des peines.

A noter aussi que le caractère terroriste de l’affaire a donc été maintenu.

Les condamnations sont soit identiques aux réquisitions du procureur, soit légèrement allégées (Inès, Javier), sauf bien sûr pour Frank qui est relaxé.

Le parquet comme les inculpés ont maintenant 10 jours pour faire appel.

Repris de Indymedia.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 20:02

Bonjour.

Vous êtes nombreuses et nombreuses au week end de résistance qui se tient au Chefresne contre un projet de ligne THT. Nous aurions aimé y être nous aussi, mais on ne pouvait malheureusent pas.

La nuit dernière, entre vendredi et samedi 23 juin, en solidarité avec votre rassemblement, nous avons scié une partie de deux des pieds d'un pylone de très haute tension, à côté de Nantes, au sud de la Loire. C'était la première fois que nous faisions cela, et on n'a pas trouvé ça particulièrement difficile. Sur le moment, on avait l'impression que ça faisaient beaucoup de bruit, mais à quelques dizaines de mètres on n'entendait plus rien. On a pris des gants pour ne pas laisser d'empreintes et on a publié ce communiqué en utilisant un système d'anonymat appelé t(A)ils. On va sans doute recommencer ce genre d'action, peut-être dans quinze jours, à côté de la Roche-sur-Yon.

Nous espérons que ce geste de soutien va vous faire plaisir et contribuer à vous donner de l'enthousiasme pour un week-end réussi. Bravo à vous.

Amélie, Sophie, Benoît et quelques autres ...

source indymedia.Nantes

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