Le Laboratoire anarchiste ni centre social, ni think thang,
comme Maximilien Rubel a démontré en traduisant MARX
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad
Travailleurs-euses sans papiers : La question est posée. Il faut des critères de régularisation.
Les onze organisations syndicales et associations signataires de la lettre au Premier Ministre du 1er octobre 2009 considèrent comme un fait extrêmement positif « l'approche commune » à laquelle ont abouti les contacts entre les organisations syndicales et leurs interlocuteurs patronaux, concernant la régularisation des travailleurs-euses sans papiers.
L'existence même de cette « approche commune » pour des critères objectifs de régularisation témoigne d’une évolution très significative d’une partie du patronat. La longue grève des travailleurs-euses sans papiers engagée depuis le 12 octobre 2009, après les mouvements de 2008, en témoignant de la forte détermination de ces salariés, décidés à ne plus rester dans l'ombre, et en mettant en lumière des situations sociales inacceptables, a entraîné cette prise de conscience.
Devant la réalité économique et sociale que constitue l’emploi de travailleurs-euses sans papiers, souvent via la sous traitance ou l’intérim, quels intérêts défendent ceux qui restent figés dans des postures idéologiques, ne voulant parler que de "flux migratoires" alors qu'il s'agit de créer les conditions pour que le droit du travail soit appliqué à tous et par tous, et permettre l'égalité effective de traitement entre salariés?
Licencier, voire expulser des salariés parce que « sans papiers » ne résout rien. Cela ne fait que déplacer le problème et dégrader encore un peu plus la situation de ces salariés et donc la qualité du marché du travail dans notre pays : Nous ne voulons pas de salariés sans droits effectifs! Nous ne voulons pas de salariés contraints au travail "au noir" ! Quant à menacer de fermer une entreprise qui emploie des salariés sans (et aussi avec) papiers, cela pourrait avoir comme effet pervers de faire se dresser les salariés les uns contre les autres, sans résoudre le moins du monde le problème économique posé : la présence importante et structurelle de nombreux salariés sans papiers dans les branches économique non délocalisables.
Force est de constater que beaucoup d’entreprises sous-traitantes emploient des travailleurs-euses sans papiers, en fixe ou en intérim, en raison des conditions de prix et de délais qui leur sont fixées par certains donneurs d’ordre.
L’« approche commune » a pour vocation de résoudre la situation des travailleurs-euses sans papiers déclarés, en opposant à l’arbitraire des préfets, contraire aux valeurs de la République, des critères objectifs, clairs, garantissant l’égalité de traitement entre les salariés concernés quel que soit leur lieu de travail.
Il est vrai qu’elle ne règle pas la situation des travailleurs-euses sans papiers non déclarés. Elle renvoie, sur ce point, à des discussions directes avec le Ministre du Travail. Mais c’est « dans le souci de mettre fin à cette situation préjudiciable pour les salariés ». Si des salariés sans papiers se résolvent à travailler sans être déclarés, c'est parce qu'ils y sont contraints. Ils ne demandent qu'une chose : cotiser et sortir de leur situation de surexploitation. Notre pays et ses comptes sociaux ont tout à y gagner !
Nous sommes dans un conflit du travail. Il faut que les discussions s'engagent avec le Ministère du Travail.
Paris, le 16 mars 2010
La circulaire du 24 novembre 2009 sur le travail est inacceptab
pioché sur le site de rebellyon.info
Suite aux mouvements lycéens de cette année, plusieurs lycéens ont décidés de se réunir régulièrement pour s’organiser et ont donc fondé le CILL : le Collectif Indépendant de Lutte Lycéenne. Suite à sa création, la première action qu’il réalisa fut la publication et la diffusion d’une pétition pour combattre la répression.
Le CILL est une organisation indépendante de quelconque parti politique ou syndicat, et qui vise à réunir des lycéens de tous lycées, de Lyon ou des alentours. Le but est de combattre l’éducation qui nous est imposée : une éducation inégalitaire, mettant au premier plan l’argent et voulant défavoriser l’éducation populaire. Pour lutter contre cette casse, le CILL veut réunir les lycéens au cours de réunions publiques (AG), manifestation et autres actions. Des tracts communs sont publiés : le CILL veut aussi informer les lycéens en leur proposant une alternative à l’information du gouvernement. Le collectif combat aussi la répression administrative et policière qui touche les lycéens.
Dans l’optique de combattre efficacement cette répression, le CILL a publié une pétition traitant des multiples cas de répression au lycée Pierre Brossolette. Mercredi 16 Décembre, 5 lycéens se sont réunis aux alentours du lycée à 7h du matin pendant la période de blocage. Une voiture de la BAC et des renforts les ont menottés et emmenés en garde à vue, suspectés de vol de chaine. Tous ont subit 12h de garde à vue et l’un d’entre eux - suspecté d’être meneur - subit une heure d’interrogatoire avec trois policiers. A un moment, le lycéen resta seul avec le policier ,camera éteinte, et le policier frappa la tête du jeune homme à trois reprise contre la table. Après la garde à vue, son domicile fut perquisitionné, sans accord, et son ordinateur fut fouillé. Le 5 Janvier, Chris Laroche (écrivain et directrice du lycée Pierre Brossolette) fit passer ces élèves en conseil de discipline : 3 furent exclus 4 jours et 2 autres furent exclus définitivement (dont le meneur suspecté). Le CILL dénonce cette répression policière et administrative qui veut dissiper le mouvement lycéen et instaurer un climat de terreur dans son établissement.
Ci-joint le tract format A4 à imprimer découper et à diffuser ! Le CILL peut également vous en fournir si vous souhaitez en distribuer ; pour cela, envoyez nous un mail.
Les patrons profitent de la crise pour muscler leurs dominations
En CDI depuis juillet 2009 dans une entreprise de BTP à Ormeaux (77), Ibrahima, travailleur sans-papiers d’origine ivoirienne, est victime le 17 décembre 2009 d’un accident du travail. Son médecin lui fait un arrêt de travail d’1 mois. Dès le lendemain, son employeur l’informe qu’il n’a plus de « mission » pour lui et lui remet immédiatement les documents de son solde de tout compte, sous motif de fin de CDD !!! Il s’empresse d’ailleurs de lui faire signer un contrat CDD rétroactif à partir de juillet 2009 et exige qu’Ibrahima lui remette l’original du contrat CDI et les fiches de paie correspondantes … ce qu’Ibrahima se garde bien de faire ! Au contraire, celui-ci alerte lui-même la Sécurité Sociale sur son accident du travail, ce qui provoque une convocation de l’employeur pour la mi-mars. Mais ce dernier n’a pas dit son dernier mot !
Le 23 février, alors qu’Ibrahima est en entretien avec une organisation syndicale, son patron l’appelle sur son portable et lui donne rendez-vous en bas de chez lui pour, prétend-t-il, aplanir les différends. Ibrahima se rend en toute confiance au rendez-vous où ... il est cueilli par la PAF (Police de l’Air et des Frontières) et placé en centre de rétention au Mesnil-Amelot (77), où il se trouve encore à ce jour, après confirmation de l’APRF (Arrêté Préfectoral de Reconduite à la Frontière) par le tribunal administratif de Melun.
En tant que citoyens et travailleurs, nous ne pouvons que nous étonner de ces pratiques. La Police Nationale est-elle bien dans son rôle quand elle aide ainsi un « patron voyou » à se débarrasser d’un travailleur sans-papiers devenu encombrant, car moins rentable, à cause d’un accident du travail ? Est-elle dans son rôle quand elle coopère avec ce même patron pour traquer un sans-papiers ? Quelle loi fait-elle respecter alors ? La loi de la République ? Non ! Les Droits de l’Homme ? Certainement pas ! Juste la loi du plus fort !
C’est ce que nous ne pouvons tolérer. C’est pourquoi nous demandons la libération immédiate d’Ibrahima et sa régularisation, ainsi que le rétablissement de son CDI et de tous ses droits sociaux, y compris les droits à réparation. Permettons à Ibrahima de continuer à vivre de son travail, en France, avec sa compagne (elle-même salariée en situation régulière) et les quatre enfants de celle-ci.
C’est à travers le Val Susa que devrait passer la ligne de train TAV/TAC (Train à Grande Vitesse/Train à Grande Capacité, respectivement pour les passagers et les marchandises) de Turin à Lyon, faisant partie d’un projet de mobilité « rapide » au niveau européen. En partant de Turin, le train super-rapide devrait traverser un premier tunnel (Musinè-Gravio) de 23 kilomètres de long, pour déboucher dans la Vallée Haute, où un autre tunnel de 53 kilomètres devrait réunir Venaus en Italie à St Jean-de-Maurienne en France. Incroyable, pas vrai ? Ne serait-ce que par la quantité d’amiante et d’uranium qui sortira de ces gros trous, pour se déverser avec la brise du soir sur les villages de la vallée et sur Turin. La ligne à grande vitesse est présentée dans les médias (en particulier par TG3 et le journal La Stampa, qui appartient à Agnelli le patron de FIAT) comme une bénédiction qui sauverait le Piémont du déclin économique. Des études indépendantes ont pourtant relevé que du point de vue des transports, ce projet est totalement inutile. La ligne ferroviaire déjà existant est à peine exploitée à la moitié de sa capacité. En somme, il suffirait d’investir (et moins) pour maintenir en service la ligne présente. On éviterait entre autre les massacres liés au manque de sécurité, comme celui de Crevalcore ou, par chez nous, de Madonna dell’Olmo.
Il est évident que la construction de lignes à grande vitesse est un banquet exquis préparé pour les grands groupes industriels et financiers. Il suffit de rappeler que parmi les principaux intérêts économiques qui sont derrière le TAV se trouve le clan Agnelli. Les dommages environnementaux liés à la construction de la nouvelle ligne de train seront énormes pour le Val Susa, avec des nappes phréatiques asséchées par les fouilles, une pollution sonore et, surtout, un million de mètres cubes extraits, contenant de l’amiante et de l’uranium.
Ce qui se traduira pour la santé des habitants du Val Susa et des turinois par des mésothéliomes (un cancer de la plèvre provoqué par l’inhalation de l’amiante, mortel dans 100% des cas) et des lymphomes (pour être clair, ce dont sont malades les militaires qui ont été exposés aux projectiles à l’uranium au Kosovo).
La population de la vallée lutte depuis des années contre ce projet. Cette opposition tenace a fait patiner pendant des années les sondages à partir desquels partirait la construction de la ligne à grande vitesse. Au début de l’automne, le gouvernement et les entreprises prestataires ont prévu de donner le feu vert au début des travaux, mais la population occupe désormais depuis des mois les sites où devraient ouvrir les chantiers.
Des heurts ont opposé des jeunes manifestants qui protestaient contre la politique d’austérité à des policiers qui ont tiré des gaz lacrymogènes. Le chef d’un des deux principaux syndicats a été pris à partie.
Environ 10.000 personnes avaient déjà manifesté jeudi soir à Athènes et Salonique. Des cortèges émaillés d’affrontements plus ou moins violents avec les forces de
l’ordre. Ce vendredi, manifestations et heurts ont repris dans les grandes villes de Grèce, en proie à une grève qui n’épargne aucun secteur de l’économie. Dans le centre d’Athènes, le chef de la
Confédération générale des travailleurs grecs GSEE,
Yannis Panagopoulos, a été légèrement blessé à coup de poings lors d’un discours devant le Parlement, par un groupe de jeunes manifestants mobilisés contre les mesures d’austérité du gouvernement
Le groupe s’en est ensuite pris aux gardes en costume traditionnel en fonction devant le parlement, les Evzones, et à des policiers anti-émeutes qui ont lancé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Des escarmouches entre groupes de jeunes, qui ont mis le feu à des poubelles, et des forces anti-émeutes se sont poursuivies pendant quelques minutes tandis qu’une personne a été interpellée.
Pour les syndicats, cette journée constitue un test pour mesurer le degré de mobilisation des troupes. Une banderole du syndicat Pame déployée en face du Parlement proclame en signe de défi : « Non aux mesures antipopulaires, aux taxes et aux coupes du 14e mois, nous poursuivons notre lutte ». Ce front syndical a installé dès vendredi matin une demi-douzaine de piquets de grève devant une série d’entreprises, dont un hôtel de luxe du centre.
Nouvel appel à la grève pour le 11 mars
Tous les secteurs de l’économie sont touchés, les administrations fermées ; et Athènes s’est retrouvée livrée à de gigantesques embouteillages dès le matin, sans aucun transport public pour toute la journée, tandis qu’à Salonique, deuxième ville du pays, les dessertes urbaines étaient suspendues à la mi-journée. Le trafic aérien a cessé à la mi-journée sur tous les aéroports du fait d’un arrêt de travail des contrôleurs aériens, en réponse au mot d’ordre lancé par l’Adedy (300.000 adhérents) qui a également paralysé l’ensemble du secteur public à partir de midi. Les deux compagnies aériennes grecques ont annulé des vols, 17 dont un sur l’étranger pour Olympic Air et 5 pour Aegean Airlines. Et sur les rails, une seule desserte ferroviaire est assurée par destination suite à une grève de 24 heures des personnels des chemins de fer.
Les deux principaux syndicats des secteurs public et privé de Grèce ont d’ores et déjà lancé un nouvel appel à la grève pour le 11 mars, accentuant leur pression sur le gouvernement après l’annonce cette semaine de nouvelles mesures d’austérité. A eux deux, ils représentent environ 2,5 millions de travailleurs, soit la moitié de la population active.Par ailleurs, des incidents a priori mineurs ont eu lieu à Salonique, dans le nord, où près de 3 000 personnes ont manifesté, selon une source policière locale.
Près de 1 000 personnes membres de partis de gauche ont déployé une banderole devant le ministère de Macédoine-Thrace, sur laquelle était inscrit «Non aux nouvelles mesures».
Avec l’AP
Lors des heurts, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades paralysantes pour disperser des jeunes masqués qui jetaient des pierres sur les forces de l’ordre et ont chassé les Evzones, les Gardes républicains en costume traditionnel du XIXe siècle -tunique et sabots à pompon-, de la tombe du soldat inconnu place Syntagma, devant le Parlement.
La police a déclaré avoir arrêté six personnes. Au moins deux officiers ont pris de nombreux coups, selon des témoins.
Plus de 7.000 manifestants s’étaient rassemblés dans le centre d’Athènes pour protester contre les mesures d’austérité budgétaire. Une autre manifestation s’était déroulée sans incident un peu plus tôt, tandis que quelques heurts se sont produits dans deux autres rassemblements à Thessalonique, la deuxième ville du pays.
La Grèce était quasiment paralysée, vendredi 5 mars, par des grèves et des manifestations, qui ont tourné à l’affrontement violent dans le centre d’Athènes entre policiers et jeunes, contre l’adoption au Parlement d’un sévère plan de rigueur destiné à rétablir les finances du pays, entériné en fin d’après-midi.
Le projet de loi, intitulé « mesures d’urgence pour faire face à la crise financière » et comprenant vingt articles, a été adopté au
cours d’une procédure parlementaire d’urgence, qui avait commencé vendredi matin et s’est terminée en fin d’après-midi.
Les députés du parti socialiste (Pasok) au pouvoir, détenant la majorité des sièges au parlement monocaméral (160 sur les 300), ont voté en faveur de ce plan d’austérité alors que le parti
communiste ultra-orthodoxe (KKE) a quitté la salle de l’assemblée en dénonçant les nouvelles mesures de rigueur.
Le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou, a réaffirmé au cours du débat parlementaire que la Grèce « menait une lutte contre la montre pour regagner la crédibilité
des marchés dans un moment critique pour le pays ». « Evidemment il y a une spéculation contre l’euro mais il fallait prendre des décisions (…), c’était une question de survie du pays,
notre devoir national », a-t-il déclaré.
Les nouvelles mesures de rigueur comprennent notamment des coupes salariales pour les fonctionnaires, le gel des retraites du secteur privé et public
ainsi qu’une hausse des deux points de la TVA, à 21%.
le ministre des Finances a affirmé que :"Nous appliquerons ce plan avec le soutien de toute la société grecque. »
Le trafic aérien devait être interrompu de 12h à 16h locales (sur tous les aéroports du fait d’un arrêt de travail des contrôleurs aériens, en réponse au mot
d’ordre lancé par l’Adedy (300.000 adhérents) qui devait également paralyser l’ensemble du secteur public à partir de midi.
Les deux compagnies aériennes grecques ont annulé des vols, 17 dont un sur l’étranger pour Olympic Air et 5 pour Aegean Airlines.
La GSEE (un million d’adhérents), s’est jointe à l’appel à un arrêt de travail, jusqu’à 15h locales, et appelé les syndicats le pouvant à observer des grèves de 24 heures.
Le Pame a, de son côté, aussi appelé ses organisations à une grève de 24 heures.
Une seule desserte ferroviaire était assurée par destination suite à une grève de 24 heures des personnels des chemins de fer.
Les médias étatiques, dont la télévision Net et l’agence de presse Ana, ne diffusaient aucune nouvelle pour 24 heures depuis 6h locales (4h GMT) et les journalistes
des médias privés ont pour leur part observé un arrêt de travail de 10h à 12h locales.
Les écoles étaient aussi affectées par une grève de 24 heures et les syndicats de police ont appelé leurs membres à se joindre à des rassemblements.
Environ 10.000 personnes avaient déjà manifesté jeudi soir à Athènes et Salonique (nord).
dimanche 30 juin
15h à 16 h
accueil de familles de prionnier-e-s
discussion , infos et peites recettes
pour les proches de détenu(E)s...
- aides juridique
-participation à l'émission de radio Mega
du 22 juillet